Le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep-Mali), à travers son projet Juste Future, a organisé un atelier de formation sur la vérification des faits. C’était du 18 et 19 septembre 2024 à l’hôtel les Colibris.
Ils étaient 25 jeunes et journalistes de Bamako, Sikasso, Koutiala et Koulikoro à prendre part à cet atelier de formation de deux jours, dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la désinformation et à la promotion d’une culture de vérification des faits au Mali. Il s’agissait en outre de renforcer les compétences des jeunes et des journalistes pour lutter efficacement contre la manipulation de l’information.
A l’entame, le vice-président du conseil d’administration de Wanep-Mali, Saliou Traoré, a exhorté les participants à suivre la formation avec assiduité. “Cette formation vous fournira des outils et les connaissances nécessaires pour mener à bien cette mission essentielle. La désinformation constitue une menace réelle pour notre cohésion sociale. Il est crucial que nous formions des acteurs capables de combattre ce phénomène. Le fack-checking est un outil indispensable pour lutter contre la désinformation, les rumeurs et pour préserver la stabilité de notre pays. Alors chers participants soyez des acteurs prêts à lutter contre la désinformation !”
La session a abordé plusieurs thématiques, notamment les fondamentaux du fack-checking, les mécanismes de la désinformation, ainsi que les techniques de désinformation. Selon M. Dicko, formateur sur la vérification des faits, il n’y a pas d’information innocente. “Les fack-chekeurs font face à de nombreux défis. Ils sont confrontés à la complexité des sources, la manipulation et la désinformation. La vitesse à laquelle les fausses informations prennent de l’avant, les fack-chekeurs consacrent du temps pour vérifier les faits”.
A la fin de la formation, les participants se sentaient prêts à combattre la désinformation avec leurs attestations et grâce aux outils de vérification d’images, de vidéo, ainsi que les liens malveillants qu’ils ont débusqués.
Oumou Fofana