Le lancement officiel de la web TV de la Confédération des États du Sahel (AES) est attendu ce dimanche 29 décembre 2024. Elle va transmettre des informations fiables et instantanées ainsi que des messages de sensibilisation.
Les travaux d’un atelier dans ce sens ont été lancés par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène avec à ses côtés le directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina ( RTB), Somé Atéridar Galip.
L’atelier aboutira à la signature par les médias publics des pays de l’AES d’un mémorandum d’entente pour renforcer le partenariat et la collaboration dans le domaine de l’audiovisuel. Les experts finaliseront également le document relatif à la création des chaînes télé et radio de l’AES qui sera présenté aux ministres en charge de la Communication de l’AES. Trois projets de charte graphique de l’AES leur seront soumis. La rencontre permettra de faire découvrir au public le logo de l’AES.
La rencontre de Bamako marque un pas décisif quant à l’avenir de la communication au sein de la zone, dira Alhamdou Ag Ilyène a justifié que la Confédération qui fait face à une cabale médiatique visant à saper le moral des forces combattantes et à installer un climat de terreur et de méfiance au sein de l’espace AES. «C’est pour faire face à cet acharnement, at-il insisté, que l’AES a mis en place un outil de communication adapté pour mettre à nu les contrevérités et rassurer ainsi les populations du bienfondé de la marche amoureuse»
Mohamed DIAWARA
“Les experts finaliseront également le document relatif à la création des chaînes télé et radio de l’AES qui sera présenté aux ministres en charge de la Communication de l’AES. Trois projets de charte graphique de l’AES leur seront soumis. La rencontre permettra de faire découvrir au public le logo de l’AES.”
Le problème de cette “AES”, de sa Web TV et de la charte graphique de celle-ci sera que les choses se feront dans la langue coloniale française et non dans les langues nationales africaines ou même dans la langue anglaise.
Il y a quelque chose de ridicule à dénoncer constamment le colonialisme de la France et à se déclarer souverains, alors qu’on est incapables politiquement, administrativement et juridiquement de valoriser et de travailler dans nos langues africaines ou en anglais au niveau le plus élevé.
Les dirigeants politiques et militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ne veulent toujours pas comprendre qu’ils ne réussiront jamais, comme leurs devanciers qui ont échoué depuis l’indépendance formelle des années 60, s’ils ne se détachent pas de la langue française pour s’attacher aux langues nationales africaines devenues les seules langues officielles du Mali et du Burkina Faso.
Les mots mêmes “Niger” lié à ce pays et “Sahel” lié à cette région sont des mots d’origine étrangère. On prend donc des mots et des concepts forgés par les étrangers occidentaux et orientaux pour nous désigner nous-mêmes dans cette partie de l’Afrique.
Je crois qu’il faut dans ce qu’on appelle AES un profond travail historique, philosophique, politique, juridique et économique pour bien construire notre maison commune.
Thomas Sankara a été d’une extraordinaire intelligence en changeant le nom de son pays pour le faire passer du nom colonial français “Haute-Volta” au nom africain original “Burkina Faso”.
Je crois que les noms “Sahel”, “Niger” et même “Côte d’Ivoire” devront un jour disparaître du vocabulaire politique de notre région en faveur de quelque chose de plus authentiquement africain.
Pour revenir au projet de Web TV, les programmes en langues africaines devront être privilégiés quitte à user en abondance des traductions pour une large diffusion du message, et la langue anglaise par exemple doit être mise au même niveau que la langue française.
Adieu les fausses informations de RFI, TV5, France24, le Monde, LCI , Jeune Afrique tous des media de la propaganda Française!
Vive la Confederation de l’AES pour une Afrique unie, libre, souveraine et prospere!