3e édition du Salon des medias : La “professionnalisation des médias au Mali et en Afrique” en mire

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La 3e édition du Salon des médias se tiendra du 30 mai au 2 juin 2024 au Palais de la culture sous le parrainage du colonel Assimi Goïta. La marraine de l’événement est le colonel Assa Badiallo Touré, ministre de la Santé et du Développement social. Le thème de cette 3e édition est “Professionnalisation des médias au Mali et en Afrique”. Quarante pays africains sont attendu

Cette annonce a été faite le lundi 13 mai 2024 par Issa Kaba Sidibé, président de la commission d’organisation du Salon, lors de la cérémonie de lancement des activités du Salon par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène. Celui-ci avait à ses côtés Bandiougou Danté, président de la Maison de la presse, Hamidou Sampy, PDG de l’agence de communication Creacom Afrique, partenaire du Salon, Mamadou Fofana, représentant du ministre de la Santé et du Développement social.

Bandiougou Danté a insisté sur l’importance du Salon qui est désormais inscrit dans l’agenda médiatique du Mali. “Le Salon des médias est devenu une occasion d’échanges entre les hommes de médias du Mali, de la sous-région et du monde. Au cours du Salon, beaucoup de questions importantes sur le Mali qui est en crise sont abordées. A l’issue du Salon, des recommandations pertinentes sont faites et un rapport d’activités est produit et qui peut servir de boussole pour les gouvernants afin de les aider à prendre des décisions importantes. Ce qui est rare dans notre pays. La Maison de la presse ne peut pas rester en marge de l’organisation de cette activité. Elle y est impliquée et elle sera toujours impliquée pour son succès. Le Salon est un événement majeur pour les médias maliens, pour le Mali et tous les africains”, a déclaré M/ Danté.

Donner de la voix à travers les professionnels des médias

Selon Hamidou Sampy, PDG de Creacom Afrique, le Salon des médias est un cadre de concertation entre les médias, les professionnels des médias et les acteurs du monde économique, social et culturel du Mali. A ses dires, dans le Mali qui traverse une période charnière de son histoire, les médias ont conscience de leur rôle.

“C’est pourquoi, le Salon des médias, depuis sa 1re édition se veut un espace où les acteurs vont prendre conscience de leur responsabilité, de leur droits et devoirs. Merci Monsieur le ministre de la Communication de nous avoir accompagnés dès la conférence de presse de lancement. Cela est un honneur pour nous. Parce que, sans l’accompagnement du département de la Communication, le Salon n’aurait pas de saveur. La 3e édition du Salon sera une rencontre de tous les rendez-vous : le rendez-vous des professionnels des médias, le rendez-vous de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le rendez-vous du continent africain, voire du monde avec la présence d’une quarantaine de pays qui ont confirmé leur participation.

Cela prouve l’importance que le Salon prend à chaque édition. Pour nous les communicants, c’est une aubaine pour le Mali qui a besoin de donner de la voix à travers les professionnels des médias. Le Salon est une occasion pour que le Mali ait une visibilité et une lisibilité à travers le monde entier.

Le Salon se veut un tremplin pour cette vocation, pour cette volonté que nous avons de rendre notre pays fréquentable. Je suis ravi que cette 3e édition puisse avoir l’adhésion de tout le monde et puisse avoir des objectifs très clairs et qu’elle soit meilleure que les deux précédentes éditions”, a dit M. Sampy.

Dans son intervention, Issa Kaba Sidibé, président de la commission d’organisation, a remercié le  ministre de la Communication et les médias pour leur accompagnement. Il a ajouté que le thème de cette 3e édition “Professionnalisation des médias au Mali et en Afrique” cadre avec les objectifs de la Maison de la presse.

“Nous voulons, à travers cette 3e édition du Salon, avoir des panelistes qui vont nous conduire vers cet objectif. Durant cette 3e édition, l’accent sera mis sur les techniciens et les doyens de la presse pour parler de la professionnalisation des médias. Aussi, nous allons parler du Mali, surtout les rôles que les organes médiatiques peuvent jouer dans la communication et l’élaboration de l’AES. Aussi, nous allons découvrir les grands chantiers sur lesquels les autorités de la Transition se battent”, a-t-il dit.

Il a informé que la 3e édition du Salon tournera autour de 3 volets qui sont l’exposition des organes médiatiques qui avoisinent cette année 200 organes de presse venant du Mali et de 40 pays africains qui animeront des émissions, des débats, les panels animés par les doyens et aux techniciens de la presse comme Gaoussou Drabo, Diomanssi Bomboté, Benson Diakité, etc.

La 3e édition du salon sera une opportunité pour le gouvernement de parler à la presse. Le 3e volet est “l’Ecole du Salon” initié pour renforcer la compétence des  jeunes journalistes qui ne sont pas passés par les écoles de journalisme.

Comme innovation, Issa Kaba Sidibé a informé qu’il y aura des activités nocturnes au Salon avec des animations radiophoniques et des soirées d’hommages. Il a invité les jeunes journalises à se battre pour que leur métier soit envié.

Avant de lancer la 3e édition, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène a surtout conseillé les journalistes maliens à bien accueillir (humainement et professionnellement) et de bien s’occuper de leurs confrères hôtes d’Afrique. Il a insisté sur la collaboration des journalistes maliens avec leurs collègues de l’Alliance des Etats du Sahel (Burkina Faso, Niger) avec qui ils doivent travailler dans la synergie, dans la bonne entente afin que ces derniers gardent un bon souvenir, une bonne image du Mali et de la presse malienne.

“C’est aux journalistes maliens de se vendre avec une bonne qualité de leurs écrits et de leurs émissions radiophoniques et télévisuelles”, a-t-il préconisé. Pour cela, a-t-il dit, les journalistes maliens doivent produire des articles et animer des émissions de bonnes qualités. Car pour lui, les médias constituent un pouvoir de fait qui doit jouer un rôle prépondérant dans la construction et l’indépendance de l’AES.

“C’est ensemble que le Mali, le Burkina Faso, le Niger doivent cheminer pour le développement de l’AES et ses perspectives. Donc, les journalistes du Mali doivent travailler leurs confrères du Burkina Faso et du Niger pour l’indépendance de l’AES”, a-t-il dit. Le ministre a préconisé la professionnalisation des journalistes qui doivent respecter la déontologie et l’éthique dans l’exercice de leur métier. Il s’est dit fier de la presse malienne.

Siaka Doumbias

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