Le président du parti PACP, Yeak Samaké , désapprouve l’arrestation du président du parti ARCT, Issa Kaou Djim, pour « offense commise envers un Chef d’Etat étranger et injures publiques commises par le biais d’un système d’information »
Au lendemain de l’arrestation de l’opposant politique, Issa Kaou Djim, pour ses propos critiques envers les autorités burkinabés soulèvent des vives réactions au sein de la classe politique malienne sur le respect des libertés fondamentales, la liberté d’expression et les droits civiques au Mali. Le Président du Parti PACP, l’ancien ambassadeur du Mali en Inde, Yeak Samaké, s’y oppose à son arrestation et estime qu’il est primordial que «chaque citoyen ait le droit de s’exprimer librement, sans craindre de représailles ou d’intimidations ».
Sur sa page réseau social Meta, l’ex maire de Ouéssebougou s’érige en défenseur des libertés fondamentales « la liberté d’expression est une pierre angulaire de toute démocratie véritable et constitue un rempart contre l’abus de pouvoir et les dérives autoritaires ». Pour lui, les propos désobligeants à l’égard d’un gouvernement étranger, bien que susceptibles de susciter des tensions diplomatiques, «ne devraient pas être un motif d’arrestation s’ils sont émis dans le cadre d’une opinion personnelle et pacifique ».
L’homme politique défend la diversité d’opinion dans l’exercice démocratique en arguant que la critique et le débat sont essentiels pour nourrir une société ouverte et dynamique. « Réprimer les voix dissidentes ou critiques ne fait qu’affaiblir notre démocratie en créant un climat de peur et de méfiance », critique Yeak Samaké, ajoutant que « le devoir de notre pays est d’offrir un refuge et une protection pour tous ses citoyens, en particulier lorsqu’ils exercent leurs droits fondamentaux ».
S’agissant de la La justice, il estime qu’elle doit surtout servir de garant de ces libertés, . « En emprisonnant un leader politique pour ses opinions, nous risquons de compromettre notre propre crédibilité en matière de droits humains et de montrer un visage autoritaire au monde », prévient Yeak Samaké, qui appelle les autorités de la transition à la nécessité « de réévaluer cette arrestation » et « de questionner son fondement juridique », dans le respect des libertés fondamentales. Enfin, Yeak Samaké souligne que « le respect de la liberté d’expression est la voie vers une société plus équitable et pacifique, où chacun peut participer au débat public sans crainte de représailles ».
Pour rappel, le président du parti ARCT, Issa Kaou Djim, un ex-allié des autorités militaires au pouvoir devenu un opposant, a été interpellé dans son domicile à Bamako , inculpé et placé sous mandat de dépôt pour « offense commise envers un Chef d’Etat étranger et injures publiques commises par le biais d’un système d’information ». Son arrestation intervient suite à une saisine du Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso contre les propos tenus par Issa Kaou Djim lors de l’émission « Rendez-vous des idées » de Joliba TV News, du dimanche 10 novembre 2024, où il était invité. Les autorités burkinabés lui reprochent d’avoir émis des doutes sur la récente « tentative de coup d’Etat déjouée au Burkina Faso ».
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Ce gros con de Yeak Samake n’a rien dans la tête; comment peut-il défendre Kaou Djim. Sous un bon gouvernement, lui et Mara ne devraient jamais occuper les postes qu’ils ont assumés. Pauvres garçons.
Issa KAO DJIM n’est pas n’importe qui dans ce pays, car il a occupé de haute fonction jusqu’au CNT, à ce titre, il doit savoir se comporter avec nos voisins, surtout que ce pays est entrain de lancer une confédération avec nous. Ce cas de figure rend difficile la situation de notre fameux KAO.
Samakeke tu as ete diplomate en Inde et tu sais très bien que tu ne pouvais pas dire ces prooos au gouvernement de Modi, sinon tu airais eu 24 heures pour quitter New Delhi. Soyons consequents et respectieux! Le petit 🦍 Kaou Djim doit arrêter son impolitesse et son manque d’, ce n’ est pas de la politique du tout.