Le parti “rouge et blanc” qu’on a pris l’habitude d’appeler Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) dans le landerneau politique a déclaré son soutien aux organes de la Transition malienne actuelle. C’est en tout cas, ce qui ressort des propos du président par intérim des Abeilles, Abdel Kader Konaté, un homme politique avisé, très sérieux, loyal et patriote. Plusieurs fois nommé ministre, il bénéficie, aujourd’hui, d’un repos mérité depuis son départ de la tête de l’Office du Niger. Il vient d’offrir sur un plateau d’or le soutien de son parti à la Transition lors d’un débat télévisé sur Renouveau TV.
Nul doute, nonobstant les morsures des uns et les crocs-en-jambes des autres, le parti africain pour la solidarité et la justice demeure la plus grande formation politique malienne tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Mali. C’est aussi le parti le plus enraciné tant son occupation du microcosme politique de notre pays est rationnelle. Dès lors, il peut servir de tremplin aux nouveaux Généraux pour leur marche vers Koulouba afin d’obtenir la magistrature suprême par scrutin présidentiel.
Pour Abdel Kader Konaté, “les récentes recommandations issues du congrès appellent à soutenir la Transition”. Nous sommes sur cette voie et nous y demeurons, a laissé entendre le Chef par intérim, des Ruchers, convaincu qu’il ne peut en être autrement. L’ancien ministre des finances, mais aussi du commerce et de l’industrie en veut pour preuve sa nomination comme directeur de l’Office du Niger par IBK, paix à son âme le 22 janvier 2020. Trois ans et six mois après, il est resté à ce poste, Assimi lui ayant, à maintes reprises, renouvelé sa confiance. Le même cas est valable pour des cadres ADEMA qui continuent d’exercer dans les hautes sphères du pouvoir avec confiance, dignité et détermination.
“J’ai personnellement rencontré le président de la Transition à deux reprises à Koulouba”, a t-il fait savoir à ses interlocuteurs. Et d’informer : “Nous n’avons pas parlé de questions politiques, mais de développement”. Ces deux personnes sont des soupapes de sûreté pour le Mali. La seule ombre au tableau, réside en l’arrestation des compagnons politiques. Et la Ruche espère qu’ils seront très bientôt libérés.
Il faut dire que “Empé” a produit un argument apaisant, clair, sans ambiguïté, pour cheminer avec la Transition. Le Mali est notre bien commun et il faut soutenir son président pour que le pays puisse sortir de l’ornière. Assimi est conscient que le Mali ne peut émerger sans souveraineté agricole et économique.
A notre avis, ce politicien, bon teint, sang pur, peut être d’un appui conséquent et subséquent, et sans doute, d’un conseil précieux pour le devenir de la nation malienne. A César ce qui appartient à César.
Issiaka SIDIBÉ