Le 26 mars dernier marquait la fin officielle de la durée de la transition qui a été fixée par décret en juin 2022 par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Avec l’expiration du délai, certains constitutionnalistes affirment déjà que le Mali se trouve dans un vide constitutionnel. Au regard de ce vide constitutionnel, a quoi doit-on s’attendre ?
Le Mali se dirige-t-il vers une transition sans fin ? Indubitablement c’est ça que beaucoup de Maliens constatent après la fin officielle ce 26 mars de la durée de la transition qui a été fixée à 24 mois par un décret présidentiel.
Bientôt un quatre ans à la tête du pays, les militaires qui ont renversé le pouvoir de feu Ibrahim Boubacar Keita n’ont toujours pas donné des explications concernant l’expiration de la durée de la transition et les perspectives pour une sortie de cette période exceptionnelle.
Selon certains constitutionnalistes, le Mali se trouve dans un vide juridique et constitutionnel et que les autorités actuelles sont sans mandat ou pouvoir pour représenter le Mali.
Face à cette situation inédite dans l’histoire moderne du Mali, des questions sans réponse demeurent sur ce que sera cette transition. Les Maliens sont dubitatifs. Selon certains, il est impératif que les militaires ouvrent une nouvelle session de transition d’au moins 12 mois en incluant cette fois-ci toutes les composantes de la nation.
“Les militaires ont tout mis en œuvre pour maintenir ce statu quo. Maintenant que nous sommes devant le fait accompli, il faut trouver un consensus avec la classe politique. Pour moi, au regard de ce vide constitutionnel, le président doit ouvrir une nouvelle transition d’au moins un an. Il doit dissoudre aussi le gouvernement de Choguel Kokalla Maïga et nommer un nouveau Premier ministre de mission moins clivant et qui peut rassembler tous les Maliens autour de cette nouvelle session transition.
Le président Assimi Goïta doit aussi élargir le gouvernement et le CNT en incluant la classe politique pour travailler à un retour à l’ordre constitutionnel normal, avec l’organisation de la présidentielle”, a estimé ce Malien qui a requis l’anonymat.
D’autre aussi balayé d’un revers de la maison toute idée ou proposition de proroger une troisième fois la durée transitoire déjà expiré.
“De prorogation à prorogation, le Mali est devenu un Etat paria avec ces militaires-là. Ce n’est pas en prorogeant une troisième fois la durée de la transition que nous allons sortir de cette même transition qui est en passe d’être un mandat électif.
C’est cette la transition qui nous a plongés dans cette crise économique grave que les Maliens vivent. Plus cette transition durera, plus les problèmes vont resurgir parce les militaires au pouvoir ne dirigent rien, ils réagissent. Pour moi, il est vraiment temps d’en sortir et cela est possible. En moins de 4 mois, le Mali peut organiser la présidentielle ce n’est pas sorcier si la volonté y est. Les Sénégalais l’ont fait en moins de 15 jours, ils ont tenu l’élection présidentielle la plus courte, ouverte et transparente de leur l’histoire”, a déclaré Ibrahim Diallo, enseignant à l’université de Bamako.
Une transition est-elle toujours une transition quand 18 mois est en passe d’être un quinquennat ?
Pour la classe politique malienne, il n’y a pas de suite pour la transition car elle a déjà pris fin ce 26 mars. C’est pour cette raison qu’en ce début de semaine, un conglomérat de partis politiques et d’associations de la société civile, dans deux déclarations distinctes, ont appelé à la mise en place d’une architecture institutionnelle en vue d’organiser dans les meilleurs délais l’élection présidentielle pour sortir le pays dans cette impasse.
Ces deux déclarations distinctes des opposants au régime militaire en place tombent comme des missiles à guidage laser à l’endroit du président Assimi Goïta et de son Premier ministre qui s’est érigé en rempart pour, dit-il, protéger les militaires contre ces mêmes politiciens. Pour l’heure, ni le locataire du palais de Koulouba encore moins celui de la Primature n’ont pas réagi à ces déclarations.
Les jours et semaines à venir seront décisifs.
Ousmane Mahamane
Transition au Mali : Quelle suite ?
La réponse est dans la question ….. Ces apprentis militaires ne lacheront JAMAIS le pouvoir
Les solutions technico-magouilles à la Fanga ne sont que les moyens pour donner un vernis de régence à tout cela.
Ces “solutions” que j’ai mis entre guillemets sont de l’auteur de l’article Ousmane Mahamane et non de moi.
Ce sont surtout des “solutions technico-magouilles” inspirées de la France de Macron, minable troll français.
Choguel Kokalla Maïga va sans doute rester à la primature jusqu’à la fin de la transition.
En France (pays que tu adores) On te nommerait un “margoulin”
Regarde donc dans un dictionnaire ; cela te va à merveille
Tu cherches a te cacher mais ton pantalon est déchire, sale troll de la tres maudite France de SODOM et GOMORRA
““Les militaires ont tout mis en œuvre pour maintenir ce statu quo. Maintenant que nous sommes devant le fait accompli, il faut trouver un consensus avec la classe politique. Pour moi, au regard de ce vide constitutionnel, le président doit ouvrir une nouvelle transition d’au moins un an. Il doit dissoudre aussi le gouvernement de Choguel Kokalla Maïga et nommer un nouveau Premier ministre de mission moins clivant et qui peut rassembler tous les Maliens autour de cette nouvelle session transition.
Le président Assimi Goïta doit aussi élargir le gouvernement et le CNT en incluant la classe politique pour travailler à un retour à l’ordre constitutionnel normal, avec l’organisation de la présidentielle””