Après quatre ans d’activités, les honorables conseillers du CNT entrent en session d’avril ce lundi. Ils sont très attendus à propos des réformes politiques et institutionnelles
Cette période de Transition militaire peine à combler les attentes de la majorité du peuple malien. Et les nombreux observateurs s’interrogent sur les tenants et les aboutissants de ce pouvoir d’exception.
Ainsi, au chapitre du bilan législatif de cette Transition, les observateurs restent plutôt circonspects. Ils estiment que la promesse de renouveau impliquait un rôle décisif de la part des parlementaires. Ce qui leur met une grande pression en cette veille de leur cinquième première session ordinaire de l’année. Car, m^me sss’ils n,e sont des élus du peuple, ils sont censés travailler daans cette posture. Et, étant donné que cette période transitoire tend vers sa fin, les membres du CNT doivent se donner une certaine franchise pour justifier leurs indemnités, puisque l’histoire retiendra qu’ils ont eu cette belle opportunité d’impacter la gouvernance. Positivement !
En effet, demain, lundi 7 avril 2025, le Conseil national de Transition (CNT), l’organe législatif de la Transition procédera à l’ouverture de la session ordinaire, dite session d’avril. Elle durera 3 mois et sera bien meublée. Car, elle permettra aux membres du CNT de se pencher sur plusieurs textes d’importance et donnera lieu, le cas échéant, à des phases de contrôles de l’action gouvernementale.
En effet, à ce niveau ; les analystes estiment que les parlementaires doivent davantage prendre leurs responsabilités et jouer pleinement leurs partitions. Ils se doivent de multiplier les initiatives interpellatives en direction du pouvoir exécutif. Il s’agit de mettre la pression en termes de contrôles et d’évaluations des actions des membres du gouvernement. Il doit être question de soumettre régulièrement les ministres à des exercices d’explications de leurs actions ou inactions.
A titre d’exemple, dans le domaine des transports, les conseillers doivent initier des séances de questions orales ou écrites pour exiger la redevabilité de la ministre. Pourquoi cet état lamentable de nos routes ? Comment sont gérés les fonds d’entretien routier ? Quid des taxes et impôts dans le domaine des routes et infrastructures routières ? Quel l’état des fonds collectés à travers les nouvelles immatriculations imposées aux véhicules ? Quid des fonds encaissés au titre vignettes et quelle est leur destination ?
En outre, le ministre de l’Economie et des finances doit être constamment à la barre pour faire le point au peuple de la situation des finances publiques. Car, le peuple a le droit d’en savoir davantage sur la collecte des charges supplémentaires à travers le fameux fonds de soutiens dans le domaine des télécommunications (crédits téléphoniques, transferts d’argent par téléphonie mobile, etc).
De même, hormis les impératifs du secret défense, le ministre de la Défense et son collègue de la Sécurité doivent régulièrement s’expliquer sur l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain et les perspectives de résolution de la crise pr le bais de la coopération régionale ou subrégionale (AES))
C’est dire donc que cette session d’avril ne doit pas de tout repose pour les membres de l’organe législatif, qui doivent aussi et surtout batailler dur pour se faire respecter et mériter la considération du peuple, dont ils sont censés défendre les intérêts.
C’est dans ce sens que le Premier ministre lui-même devrait être invité à présenter devant eux son plan d’action ou sa feuille de route. Ce qui permettra de l’évaluer et ne pas le laisser « gouverner » par improvisations.
Par ailleurs, cette session doit être un laboratoire législatif de taille, dans le sens de poursuivre et intensifier les réformes politiques et institutionnelles recommandées par les assises nationales de la refondation. Ces réformes ont-elles du plomb dans l(aile ? Des signaux semblent l’indiquer. Il urge que les hautes autorités impulsent une nouvelle dynamique
Boubou SIDIBE/maliweb.net
Bouboutigua un prophète de malheur, un écervelé veritable troll de la tres maudite France, tu peux continuer a servir tes maîtres a Paris et bonne chance a toi!