Politique : Le RJPPM contre la réduction

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Le Réseau des jeunes des partis politiques du Mali (RJPPM), a animé un point de presse le week-end dernier pour porter leur soutien aux propositions des partis politiques sur la relecture de la charte des partis au Mali. Ils ont profité pour poser leur niet en ce qui concerne toute probable réduction du nombre des partis au Mali.

Au Mali, très récemment le gouvernement de la transition a annoncé la soumission du sort des partis politiques à des concertations nationales. Ces concertations prévues pour mi-avril décideront du sort des partis au Mali. D’aucuns parlent de leur dissolution, la plupart estime que le nombre soit réduit. Le président du RJPPM, Oumarou Synayoko, au nom des jeunes des partis, réfute l’idée.

Oumarou Synayoko, estime que le nombre élevé des partis politiques ne pose aucun problème en soi, tant que ces partis respectent les règles du jeu démocratique. Mais le RJPPM opte pour une ligne médiane entre la liberté de création des partis et la rationalisation de leur fonctionnement.

« Désormais aucun parti politique ne doit bénéficier de l’aide s’il ne dispose d’au moins, un élu », a fait savoir le président Synayoko citant les propositions des partis politiques pour la relecture de la charte. Pour lui : « Certains ont profité de l’ancien système pour créer des partis politiques sans ancrage réel, sans conviction idéologique, dans le but seul de capter les 15% de l’aide publique », regrette le président du RJPPM Oumarou Synayoko.

Sur la question de la probable dissolution des partis politiques, Ousmane Samaké, le secrétaire adjoint ajoute : « Je pense que le problème des partis, c’est au niveau de la charte. Cela fait au moins 30 ans aujourd’hui, qu’elle n’a pas été changée. Je pense que l’option meilleure aujourd’hui, serait de modifier la charte et d’adapter les partis aux réalités d’aujourd’hui et non une dissolution », s’insurge Ousmane Samaké du RJPPM.

Après ce niet, le RJPPM dit se reconnaitre dans les propositions faites par les partis politiques dans le cadre de la relecture en cours.  « Nous estimons que le sort des partis doit passer par l’amélioration de la charte. Il n’y a pas de démocratie sans les partis politiques. Tous les savants sont unanimes, qu’il n’y a pas d’alternance à la Démocratie », a martelé Ousmane Samaké avant de savoir que : « Sans démocratie, ce serait la dictature ».

 

Koureichy Cissé

 

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