Interpellé, le vendredi 12 juillet, à Bamako les éléments de la Brigade d’Investigation Judiciaire, le coordinateur des Mouvements, associations et sympathisants ( ex- CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, Youssouf Daba Diawara, a passé le week-end en garde à vue .
Youssouf Dawara Diawara, un autre proche de l’influent Imam Mahmoud Dicko pourra allonger la liste des acteurs politiques déjà arrêtés à cause de leur opposition à la trajectoire prise par les autorités de la transition. Le coordinateur de la CMAS, dissoute par le gouvernement, a été interpellé par les éléments de la BIJ depuis le vendredi passé, où il a passé tout le week-end en garde à vue. Plusieurs sources concordantes affirment qu’il aurait bénéficié de l’assistance de son avocat pendant son audition à la BIJ. Les mêmes sources soutiennent qu’il sera présenté à un juge d’instruction ce lundi, lequel pourrait l’inculper après la qualification des chefs d’accusations.
En cause, Youssouf Daba Diawara était activement recherché par les forces de sécurité pour avoir bravé le décret présidentiel, encore en vigueur, suspendant des activités des partis politiques et des associations à caractère politique. Son mouvement la Synergie d’Action pour la Mali avait organisé clandestinement une manifestation contre la vie chère et les coupures d’électricité en mi-juin malgré les mises en garde du gouverneur du district de Bamako. Depuis la tenue de cette manifestation , son instigateur Youssouf Daba Diawara était passé au maquis. Permanemment, il vivait loin du domicile familial. Selon les propres mots de la synergie, des hommes armés déguisés en civils se déambulaient devant son domicile et son lieu de travail.
Après un mois de cachette, la cavale a pris fin le vendredi dernier lorsqu’il a été interpellé dans la circulation en compagnie de sa mère à la descente du deuxième pont de Bamako par les éléments de la brigade d’investigation judiciaire. Ceux qui ont suivis son interpellation, son mouvement Synergie d’Action pour le Mali, ont dénoncé une arrestation arbitraire et exigé sa libération immédiate. «Nous exprimons notre vive indignation et notre profonde préoccupation à l’arrestation arbitraire, le vendredi 12 juillet 2024 de notre camarade Youssouf Daba Diawara, coordinateur général de la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko. Ces actes anti démocratiques et anti constitutionnel sont une violation flagrante des droits de l’Homme et à la liberté d’expression et de mouvement », a dénoncé la synergie dans un communiqué malgré son interdiction d’activité par le gouvernorat de Bamako.
Youssouf Daba Diawara et son mentor l’imam Mahmoud Dicko étaient tous les premiers alliés des autorités militaires depuis le 18 août 2020. Les relations se sont tendues entre ces alliés politiques d’hier lorsque le deuxième coup d’Etat est intervenu en mai 2021 marquant le début la phase de rectification de la transition. Dès lors, les autorités de la transition et les dirigeants de la CMAS sont à couteaux-tirés. Leur mouvement politique a été dissout, toutes les tentatives de manifestions des militants ont été étouffées et le leader spirituel, l’imam Mahmoud Dicko , contraint à l’exil en Algérie. Selon plusieurs indiscrétions, Youssouf Daba Diawara risque le même sort que tous les acteurs politiques qui ont bravé cette suspension des activités des partis politiques en tentant d’organiser une réunion politique ou manifestation politique. Le mercredi passé, le conseil des ministres a levé cette mesuré de suspension des activités des politiques et associations à caractère politique. Justifiant qu’elle visait sur le plan du climat politique et social à permettre l’organisation sereine du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale sur toute l’étendue du territoire national. Par cette mesure dissuasive, le Gouvernement indique avoir pu contenir toutes les menaces de troubles à l’ordre public qui planaient sur cet évènement majeur pour la vie de la Nation.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
https://www.rfi.fr/fr/france/20240715-france-cour-des-comptes-alerte-situation-inqui%C3%A9tante-finances-publiques
Encore un qu’on va flanquer en taule. Entre ceux qui sont incarcérés et ceux, de plus en plus nombreux, qui fuient à l’étranger, le Mali va être un désert.
En effet tous les apatrides et ennemis du Mali vont fuir comme Karim Keita, Boubou Cisse, Hubert Coulibaly, Barou le fou Mariko, Mahmoud Dicko etc..ou sinon arrêter par la justice Malienne comme les 11 farfelus Bathily, Dicko, Sangare etc.. pour repondre de leurs crimes contre l’ etat. Du dedans comme au dehors les ennemis du Mali seront chasse, traques et vaincus. La Patrie ou la mort. Nous vaincrons. Que vive la Confederation de l’AES pour la souverainite et la prosperite des peuples de l’AES.