Les relations entre le Mali et l’Algérie connaissent une période de turbulences sans précédent. Après la rupture des accords d’Alger en 2023, les tensions diplomatiques n’ont cessé de s’intensifier entre Bamako et Alger. L’expulsion de l’ambassadeur algérien du Mali en janvier 2024, suivie par la fermeture de la frontière commune longue de plus de 1 300 kilomètres, a marqué un tournant dans les relations bilatérales. L’Algérie, anciennement médiateur principal dans la crise malienne, est désormais accusée par les autorités de transition maliennes de soutenir certains groupes armés et d’interférer dans les affaires intérieures du pays. Cette dégradation intervient alors que le Mali s’est rapproché considérablement de la Russie, suscitant l’inquiétude d’Alger qui voit son influence historique dans la région sahélienne diminuer.
L’incident du drone: deux versions contradictoires
Un nouvel incident frontalier vient d’exacerber les tensions déjà vives entre les deux pays. L’armée malienne rapporte qu’un de ses drones de surveillance a été perdu lors d’une mission régulière de contrôle territorial près de Tinzaouatène, localité située précisément sur la frontière entre les deux pays. Face à cette perte, les autorités maliennes ont promptement initié des investigations pour éclaircir les circonstances et identifier d’éventuelles responsabilités dans cette affaire.
De son côté, Alger présente une version bien différente des faits. Les autorités algériennes affirment avoir délibérément abattu un appareil aérien qui aurait violé leur espace aérien sur une distance de deux kilomètres. Le ministère algérien de la Défense justifie son action comme une mesure de protection de son territoire, sans toutefois mentionner explicitement l’origine malienne du drone. Cette omission délibérée semble révélatrice des manœuvres diplomatiques algériennes.
Plusieurs témoignages locaux confirment que l’épave du drone se trouve en territoire malien, ce qui contredit partiellement la version algérienne. Comme le souligne une source sécuritaire malienne, la situation reste à clarifier, l’appareil ayant pu être touché au-dessus du territoire algérien avant de s’écraser du côté malien de la frontière.
La réponse ferme de Bamako face aux provocations
Dans ce climat de tension croissante, l’armée malienne démontre sa détermination à poursuivre sa mission souveraine. Dans la nuit du 1er au 2 avril, les forces aériennes maliennes ont mené une opération précise contre un véhicule transportant des éléments armés et leur équipement, à proximité immédiate de la frontière algérienne. Cette action militaire illustre la volonté inébranlable de Bamako de combattre les menaces terroristes, même dans les zones frontalières sensibles.
Source: https://lanouvelletribune.info/
The “provocation” originated from goita and his caporals not from Algeria. Indeed, last time I checked, it was a Malien drone that violated the Algerian airspace not the other way around. Next time, “le petit goita and his wagner” acolytes will think twice before sending a drone (once they purchase a new one since they have none at the moment) over of even close to the Algerian airspace. Just saying! 🙂
Bonjour Brakna, as-tu vu la bonne nouvelle depuis Paris to Metropole:
La France réitère son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara (Chef de la diplomatie française)
Il convient de rappeler que, selon la légalité internationale, les résolutions des Nations unies, de la cour internationale de Justice, de la cour européenne de justice, de l’union Africaine que le territoire du Sahara Occidental reste juridiquement un territoire non autonome en attente de décolonisation. Conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice de 1975, aucun lien de souveraineté préalable ne lie le Sahara occidental au Maroc ou à la Mauritanie, et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui demeure un principe fondamental non encore réalisé. La Cour de justice de l’Union européenne a confirmé cette position en soulignant la distinction entre le territoire du Maroc et celui du Sahara occidental, tandis que la reconnaissance de la RASD par l’Union africaine souligne la validation de la RASD.
En l’absence d’un référendum libre et supervisé par l’ONU, toute proclamation unilatérale ne saurait se substituer au droit international ni engager une reconnaissance universelle ; seule une solution politique négociée, conforme au droit à l’autodétermination du peuple Sahraoui, pourra garantir une paix durable dans cette région.
Kingui avait besoin d’une leçon on geopolitique/histoire. Merci Brakna d’avoir eduqué cet abruti! 🙂
Since when does the standing of “la maudite france” as you love to state matter, Kingui? france is currently in a state of tourmoil and her political standing is totally irrelevant! Just saying! 🙂
Le Mali commet une grave erreur en se fiant au Maroc, un pays qui n’a reconnu la Mauritanie que neuf ans après son indépendance, et qui s’est inventé une légitimité historique en revendiquant jusqu’à Tombouctou.
Au XVIe siècle, les Saadiens, alors au pouvoir au Maroc avant d’être remplacés par les Alaouites, cherchaient à s’imposer sur la scène internationale. Face à eux, la régence d’Alger dominait la Méditerranée sous l’autorité de l’Empire ottoman, qui s’étendait d’Algérie jusqu’en Albanie.
Dans le même temps, l’Empire Songhaï, qui contrôlait une large partie de l’Afrique de l’Ouest (Mali, ouest du Niger, nord du Burkina Faso), entrait en déclin. Tombouctou, alors prospère grâce au commerce transsaharien (or, sel) et centre du savoir islamique, était l’un de ses joyaux.
En 1591, le sultan saadien Ahmed al-Mansour lance une expédition militaire vers le sud pour s’emparer de l’or de l’Empire Songhaï, marquant la fin de cet empire et le début d’un pillage sans contrôle de l’Or du Mali.
Cependant, la conquête n’a jamais permis au Maroc de contrôler durablement le Mali en raison des soulèvements locaux, et du climat hostile.
Ce serait mieux pour toi de retourner sur les bancs pour apprendre l’histoire de l’empire du Ghana, du Mali et du Songhoi! Vive le Sahara Marocain!
C’est toi qui devrais aller te cultiver un peu avant de venir delirer ici tous les jours.
Moi j’ajoute à son récit qu’au retour de Mohammed V de son exil, c’est l’un de ses cousins dont j’ai oublié le nom qui lui a tracé une carte sur laquelle les 2/3 de l’actuel Mali et l’ensemble du territoire Mauritanien faisaient partie de son royaume. Car selon lui leurs ancêtres leur avaient conquis. Quand tu regardes ce qui est aujourd’hui la carte de l’AZAWAD, ça correspond exactement à la partie du Mali qui revient au Maroc selon cette carte tracée par le cousin du Roi en 1956.
Le Maroc allait être moins rodicule si à peine après avoir reconnu la Mauritanie (territoire Marocain à qui la France veut donner l’independance) elle ne s’était pas empressée à signer un accord secret avec la même Mauritanie pour se partager Rio de Oro. La suite, on la connaît…
Arrêtes un peu de crier dans le vide et t’en prendre à tout le monde sans raison. ….
Kingui was in need of good lessons of local history for him to better comprehend today’s geopolitical issues of the Sahel region. Thank you, yukubane and Brakna, for educating him! Just saying! 🙂
L’Algérie se trouve tres marginalisée et mise a cote de partout car la France supporte le Maroc pour son Sahara Occidental et la Russie supporte l’AES alors Tebboune le gros Arabe de salon pour la Metropole cherche a avoir de l’attention en s’attaquant au Mali ce pays qui a aide l’Algérie a être independante et a ne pas perdre la guerre des Sables contre le Maroc!
Un peu d’histoire te fera du bien:
C’est dans le contexte de la guerre d’Algérie, déclenchée en novembre 1954, que la France a progressivement octroyé l’indépendance à 19 pays africains. Dès 1956, le Maroc et la Tunisie accèdent à leur souveraineté, tous deux au mois de mars. La Guinée suit en 1958, puis, en 1960 — souvent appelée “l’année des indépendances” — de nombreux États d’Afrique subsaharienne obtiennent à leur tour leur indépendance : le Cameroun, le Sénégal, le Togo, le Mali, Madagascar, le Congo (Brazzaville), le Bénin (alors Dahomey), le Niger, le Burkina Faso (ex-Haute-Volta), la Côte d’Ivoire, le Tchad, la République centrafricaine, le Gabon, puis de nouveau le Sénégal et le Mali après la dissolution de la Fédération du Mali, et enfin la Mauritanie en novembre 1960.
La guerre d’Algérie, qui dura près de huit ans, a profondément bouleversé l’ordre politique et colonial français. L’Algérie, qui était alors considérée non pas comme une colonie mais comme un ensemble de départements français (depuis 1848, bien avant l’annexion de la Savoie), a vu le transfert massif des troupes françaises rapatriées depuis les autres territoires d’Afrique, soulignant son importance stratégique. Ce conflit sanglant et prolongé a révélé les limites du régime parlementaire de la Quatrième République, incapable de gérer efficacement la crise.
C’est précisément cette impasse politique, aggravée par les événements du 13 mai 1958 à Alger, qui a conduit au retour du général de Gaulle et à la naissance de la Cinquième République. Cette nouvelle Constitution, promulguée en octobre 1958, a redéfini les équilibres institutionnels en renforçant le pouvoir exécutif, ouvrant une nouvelle ère politique en France — en grande partie façonnée par les leçons et les tensions issues de la guerre d’Algérie.
Souviens-toi qu’ Abdel Aziz Bouteflika vivait cache a Gao chez nous au Mali afin de poursuivre et d’organiser la lutte pour l’independance de l’Algérie! Souviens-toi aussi que c’est le President Modibo Keita qui a mis fin a la guerre des Sables entre l’Algérie faible et le Maroc!
Brakna: On se souvient que Tebboune le gros Arabe de salon pour la Metropole a dit lors de sa tres dernière interview qu’ Emmanuel Macron est son unique repere alors ne soyons pas surpris quand il veut faire la guerre au Mali et a l’AES c’est son maître a Paris qui lui a dit de le faire. Les dirigeants d’Algérie doivent se souvenir qu’elle a eu son independance grace aux soutiens multiples du Mali qui lui a ensuite protegee de la défaite pendant la guerre des Sables contre le Maroc!
Tebboune doit savoir que malgré tous ses sales services pour la tres maudite France, le Sahara Occidental reste Marocain!
On se souvient que Tebboune a dit lors de sa derniere interview qu’ Emmanuel Macron est son unique repere alors ne soyons pas surpris quand il veut faire la guerre au Mali et a l’AES c’est son maître a Paris qui lui a dit de le faire. Tebbboune doit savoir que malgré tous ses sales services a la tres maudite France, le Sahara Occidental reste Marocain!
TOI, LE KINGUIBATARD PRÉPARE TON GROS DJOU SALE ET NOIR TU VAS ADORER LE GROS BANGALA DES ALGÉRIENS BIENTÔT
Sauf que l’Algérie est plutôt tournée vers poutine. Ce serait donc plutôt lui qui aurait pu influencer Tebboune.
Peut être une technique pour maintenir la population dans la peur pour mieux les contrôler (ce que fait poutine en russie d’ailleurs).
TAITOI MALIEN WAGNER
VOUS ALLEZ BIEN APPRÉCIER LE GROS SOGONI ARABE ALGERIEN
Cette provocation bien orchestrée est un signal adressé plutôt aux partenaires du Mali qu’au Mali lui-même. Elle intervient, vous en conviendrez avec moi, au moment où l’AES se réunit en tant qu’entité unifiée avec la Russie pour discuter des grands enjeux, mais aussi au moment où Alger et Paris affirment leur réconciliation. Tout cela n’est pas une simple coïncidence. Il faut que le Mali se concentre sur ses objectifs prioritaires et qu’il ne se laisse pas distraire. Le monde entier a vu ce qui s’est passé ; le Mali n’a attaqué personne, ce qui est déjà une disgrâce pour l’État terroriste, voyou et ingrat que représente l’Algérie.
Le respect entre nations est une condition sine qua non de la stabilité régionale. L’Algérie, attachée aux principes de non-ingérence, de solidarité entre peuples et de respect du droit international, ne répondra pas à l’invective par l’invective.
Les propos qui décrivent l’Algérie de manière injurieuse ne peuvent que nuire à la quête de paix et de coopération dont notre région a plus que jamais besoin. Il est regrettable que certains choisissent la rhétorique de l’agression au lieu du dialogue.
Quant aux coïncidences évoquées, il ne tient qu’aux responsables maliens de ne pas y voir des complots imaginaires, mais plutôt des dynamiques diplomatiques normales entre États souverains.
L’Algérie continuera d’agir dans l’intérêt de la paix, du dialogue et du développement commun. Tous les partenaires de la région doivent faire de même.
Well said Brakna!