Au lendemain de la nomination du nouveau Premier Ministre et la formation du gouvernement, le Parti pour la Renaissance nationale (PARENA) sort avec un nouveau mémorandum dans lequel il appelle les autorités de la transition à instaurer un climat apaisé soldé par la libération des détenus politiques et la convocation des concertations inclusives pour discuter du retour de la légalité constitutionnelle.
Dans ce mémorandum de deux pages, le Parti du bélier blanc commence par déploré la nomination du nouveau Premier ministre et la formation du gouvernement sans aucune consultation des forces vives en dépit de l’aggravation des crises sécuritaire, économique, financière et politique. Malgré l’absence de consultation des partis politiques, le PARENA appelle le premier ministre, le général de division Abdoulaye Maïga à ouvrir une concertation inclusive de toutes les forces vives du pays. Ce, en vue de dresser une nouvelle feuille de route de la transition qui, selon le parti du bélier blanc, sera soldée par le retour à la légalité constitutionnelle avec la tenue des élections régulières et crédibles. Ce parti qui excelle dans les belles propositions exhorte le nouveau premier ministre à instaurer, contrairement à son prédécesseur, un climat apaisé au Mali. Ce faisant, le PARENA propose aux nouvelles autorités de la transition de garantir le libre exercice des libertés individuelles et collectives en mettant fin aux attaques contre les libertés démocratiques et préserver l’indépendance des médias.
Toujours, le Parti du bélier blanc réitère l’exigence des partis politiques signataires de la déclaration du 31 mars sur la libération des onze leaders politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel. « Ils croupissent en prison depuis cinq mois », a souligné le mémorandum du PARENA, exhortant les autorités de la transition à élargir la liberté à tous les prisonniers politiques en citant entre autre Etienne Fakaba Sissoko, Ras Bath, Rokia Koné Rose Vie chère, Clément Dembélé, Ben-le-Cerveau, Issa Kaou N’Djim … Le parti demande aussi retour des exilés politiques.
« Renouer le dialogue avec la CEDEAO »
Sur le plan sécuritaire, le mémorandum du PARENA réitère une vieille demande, celle relative à la recherche par les voies du dialogue l’extinction du feu djihadiste, la restauration de stabilité, de la paix au Nord et sur l’ensemble du territoire national. Alors que le Mali est à 66 jours de la rentrée en vigueur de la mesure du retrait définitif de la CEDEAO, le parti du bélier encore le nouveau premier ministre à renouer le dialogue avec l’organisation ouest africaine, l’Union Africaine et avec l’ensemble de la communauté internationale. Le retrait définitif du Mali de la CEDEAO avec les deux pays de l’alliance des Etats du Sahel devrait entrer en vigueur à partir de fin janvier 2025, soit dans 66 jours.
En formulant cette demande, le PARENA charge le premier ministre sortant, Dr Choguel Kokalla Maïga, en lui reprochant de n’avoir, pendant trois ans et cinq mois, raté aucune occasion, depuis la Primature, pour cracher sur les forces démocratiques et isoler le pays de ses voisins et de la communauté internationale. Ces propositions du parti du bélier blanc ont moins de chance d’aboutir. Pour cause, le chef du gouvernement, Abdoulaye Maïga, a rencontré ce lundi ces collaborateurs à la primature. Durant cette rencontre, il a déclaré que l’engagement pour le Mali est le même. « Il n’y aura pas de changement de cap, mais une réorientation technique. L’essentiel, c’est de maintenir la même vision pour atteindre les objectifs de réalisation de la vision du chef de l’Etat, celle du Mali kura », peut-on lire sur la page Meta de la primature.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Siaka tu peux dire a Tieblen Konare-Drame que la FrancAfrique est finie, elle est morte et lui ne va plus organiser de reunion et voler l’argent comme ATT lui a dit clairement! Un voleur n’a pas le droit de parler dans les affaires du Malikura!