Dans le cadre de sa visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a rencontré, mardi dernier, la communauté malienne résidant à Ouagadougou. L’événement, qui s’est déroulé dans une ambiance conviviale, selon la présidence de la République, a été marqué par des échanges francs et constructifs sur l’avenir du pays et les nouvelles orientations des autorités de la Transition.
Lors de son discours à ses compatriotes du Burkina Faso, selon la source présidentielle, le président de la Transition a abordé la situation actuelle du pays, mettant en évidence les défis, mais également les progrès réalisés depuis le début de la Transition. «Nous sommes à un tournant crucial de notre histoire nationale. La Transition vise à restaurer la stabilité, renforcer la gouvernance et répondre aux aspirations légitimes du peuple malien pour un avenir meilleur», a déclaré le chef de l’État, sous les applaudissements nourris de l’audience.
Tout en remerciant la diaspora malienne au Burkina Faso pour sa participation aux Assises nationales de la refondation (ANR) et au Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi qu’au référendum, le président Assimi Goïta a aussi prêté une oreille attentif aux doléances de la communauté malienne. Selon la présidence, des préoccupations d’ordre administratif ont été soulevées afin d’améliorer les services consulaires et de simplifier les procédures administratives pour faciliter la vie des Maliens résidant à l’étranger.
La communauté malienne vivante au Faso, représentée par des associations, a exprimé sa gratitude pour cette rencontre franche et constructive. «Nous nous sentons écoutés et pris en considération. C’est un pas significatif vers une meilleure collaboration entre les autorités de la Transition et la diaspora malienne», a commenté le porte-parole de la communauté malienne. Cette rencontre avec la communauté malienne constitue la dernière étape de cette visite du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta à Ouagadougou.
Souleymane SIDIBE
