Le sommet de l’AES intervient sur fond de désir “de non-retour dans un ensemble esclavagiste”

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Cet ensemble “est celui de la CÉDÉAO”, a estimé auprès de Sputnik Lianhoué Imhotep Bayala, acteur de la société civile et analyste burkinabè.
Cet événement “se tient dans un contexte géopolitique bouleversé, marqué par une hostilité très marquée contre les États de l’AES et contre les dynamiques individuelles des pays du Mali, du Niger et du Burkina”, a-t-il ajouté. Ce sont les pays qui “sont clairement combattus par un ordre occidental coalisé” au niveau de la sous-région.
Et de noter “une hostilité très ouverte des pays comme la France, comme les États-Unis et des pays comme le Bénin, comme la Côte d’Ivoire, comme le Sénégal”.
Les membres de l’Alliance des États du Sahel veulent notamment “avoir un système de défense efficace, à même de réduire et ou de neutraliser définitivement les hordes terroristes”, selon lui.
Cette rencontre vise à définir les normes juridiques de la confédération. Il s’agit de passer d’un accord de défense militaire à un acte de confédération, qui est l’avant-dernière étape pour fonder une fédération, a poursuivi l’expert.

Autres thèmes à l’ordre du jour, selon lui:

  • la libre circulation des personnes et de leurs biens,

  • le développement socio-économique,

  • l’implantation de l’administration,

  • la circulation des corps professionnels,

  • la compétition des entreprises,

  • la question de la monnaie.

“Toutes les questions centrales et stratégiques étaient débattues à Bruxelles, à New York, à Paris. Désormais, les États africains à travers la Confédération vont discuter des questions d’intimité nationale, des questions de stratégie en leur propre sein. Et les trois pays deviennent les espaces d’exploration des axes stratégiques et du destin national de ces pays.”

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