Les dirigeants des trois pays ont entériné ainsi leur alliance lors de leur premier sommet samedi à Niamey.
Dans le communiqué final, ils indiquent avoir “décidé de franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres”.
“A cet effet ils ont adopté le traité instituant une confédération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger dénommée Confédération des États du Sahel”, stipule le document.
C’est le colonel Assimi Goïta, dirigeant du Mali, qui a été nommé président de l’Alliance des Etats du Sahel pour un mandat d’un an.
Dans son discours au sommet de Niamey, il a exprimé sa détermination à transformer l’AES en un modèle de coopération régionale, de solidarité et de développement.
Source: https://fr.sputniknews.africa/
belle brochette de militaires dictateurs poutinien.
Mais le chef de la Commission de la Cedeao, Omar Alieu Touray, a prévenu dimanche que les trois pays risquaient l'”isolement diplomatique et politique” et la perte de millions d’euros en investissements. Leurs ressortissants pourraient également devoir obtenir des visas pour voyager dans la région, a-t-il dit, sans préciser quand la mesure pourrait prendre effet.
Ils sont chouquettes, les trois putschistes vautrés sur leur canapé en skai. Ainsi meurt l’AES. Vive la confédération ! Elle ne sera pas plus efficace que sa prédécesseuse à la vie brève. Mais ça a un petit côté suisse qui peut stimuler les ambitions. Et les rêves. D’autant que le Mali prend la tête d’une nouvelle banque centrale. Tous les espoirs sont permis.