Grand vide sur la scène politique malienne : Un régime démocratique sans parti est-il possible ?

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La  question mérite d’être posée, vu la façon dont les partis et mouvements politiques sont en train d’être  traités  et  décriés  par  les autorités  de la Transition et  certains  maliens. Sévèrement accusés d’être responsables de tous les maux  du pays, les partis et mouvements politiques passent de mauvais  jours  au Mali.  Le pire  est que  certains  maliens  affirment clairement ne plus souhaiter voir les hommes politiques gérer le pouvoir dans leur pays.  Et  de tel narratif  est non seulement  audible au Mali  mais aussi  au Burkina Faso et au Niger. Déjà, les partis politiques et mouvements politiques  du Mali  sont interdits  par les Autorités  politiques, de toute activité jusqu’à nouvel ordre. Une décision très discutable qui est contestée par les intéressés  devant la Cour suprême.

Les partis et mouvements démocratiques qui faisaient naguère  la fierté des populations maliennes, pour avoir bravé le dangereux régime dictatorial de Moussa TRAORE,  dans les années 90, sont aujourd’hui vus comme la vraie souillure par une partie  de la société malienne. La gestion du pouvoir par les régimes démocratiques successifs, sont malheureusement qualifiés par  ces détracteurs de catastrophiques. Alors que ces gens oublient que,  c’est grâce à l’avènement du système démocratique multipartite  que la liberté  d’opinion  et  de la presse  est  devenue  une  réalité  dans leur pays. Que dire de la grande révolution menée par les régimes démocratiques  au niveau du système de santé, avec la création des centres de santé de référence et autres ayant le statut communautaire.  Idem de la décentralisation.

Une  politique qui a permis au  pays, la  déconcentration des soins   dans  les régions, cercles et  communes. Qui bénéficient   désormais   d’un système  de couverture sanitaire  adéquat et de référence. Le système éducatif a également connu, pendant  les régimes démocratiques,   la même révolution avec un bond positif, faisant naître le système universitaire aux côtés  des grandes écoles qui existent. Le style académique est désormais mieux apprécié et côté. Nombreux  sont  les écoles  et universités publiques et privées qui sont en train de  produire  des cadres et universitaires pour le pays.

Les  libertés  individuelle et collective  ont donc permis la création des mouvements et partis politiques.  La presse écrite et audiovisuelle  a connu un véritable essor, pendant les régimes démocratiques,  avec la création des journaux,  radios et télévisions privés. La liberté d’expression  était devenue une réalité au Mali.

Que retenir des infrastructures liées au développement ? Des routes bitumées, des points et chaussés sont construits  par les régimes démocratiques. La Cité ministérielle  où sont logés la quasi-totalité des ministères, est l’œuvre d’un régime démocratique. C’est aussi dans le contexte de la gestion des démocrates que plusieurs citoyens ont pris conscience pour la création des petites, moyennes et grandes entreprises. Le  commerce et  l’entreprenariat   ont  connu un boom, au point que la majorité des acteurs a laissé la voie de l’informel pour se formaliser.

Le transport public a été favorablement impacté par la création de plusieurs compagnies et sociétés de transport.  Toute chose qui  a contribué  à une  réelle politique de désenclavement du pays.  Aujourd’hui,  l’on peut effectuer  de longs et très longs trajets dans le confort des compagnies des transports terrestres.

Quant au sport, sous la gestion des démocrates,  ce sont les résultats et trophées remportés. Pour la lutte contre la pauvreté, de grand projet de formation et de création d’emplois qui ont été initiés et créés.  L’on pourrait citer,  entre autres,  l’ANPE et l’APEJ.

Bref ! Le jugement que portent  les détracteurs du régime démocratique,  doit nécessairement  faire référence aux infrastructures réalisées dans le pays. Ce sont  des réalisations  et  des actions  concrètement appréciables.

À suivre!

Monoko Toaly

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. “…..ont fait perdre au Mali 75% de son territoire…..”
    Donc ce serait bien ce qu’on entends de la soit disant “souveraineté retrouvée” ? Il ne reste que – de 25% du territoire administré par les petits militaires ?
    Bravo…….Il y a de la marge de progression

    • Sale troll de la tres maudite France, les 100% du territoire national est au Mali aujourd’hui grace au patriotisme du President Assimi Goita et aux FAMA et malgré les agissements irresponsables, haineux et colonialistes de la tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA!

  2. Monoko tu as mal compris la situation, ton analyse est superficielle, les Maliens disent qu’ils ne veulent pas des partis politiques et de leurs politiciens ‘democratiques’ qui ont géré le Mali de 1992 a 2022, car ils ont democratise la corruption et ont fait perdre au Mali 75% de son territoire national, son independance et sa souverainite. C’est pourquoi les Maliens ont demande a la transition de prendre 5 a 10 ans pour refonder le Mali et permettre aux politiciens apatrides de disparaître petit-a-petit.

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