Discours du 31 décembre du chef de l’état : Les parties signataires s’étonnent de l’absence des élections

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Dans une déclaration faite le 22 janvier 2025, les parties signataires disent avoir suivi le discours à la nation du chef de l’Etat, le 31 décembre 2024. Elles notent avec un grand étonnement, l’absence dans ce discours, de toute référence à l’organisation des élections et singulièrement celle devant mettre fin à la période transitoire dans laquelle notre pays vit depuis bientôt cinq ans, soit autant qu’un mandat électoral dans notre pays.

 Les parties signataires rappellent que la date du retour à l’ordre constitutionnel avait été unilatéralement fixée par les autorités, après un premier report en 2022. Ces mêmes autorités, en septembre 2023, ont reporté de nouveau cette échéance et ce, “légèrement”, sans toutefois en fixer une nouvelle. Bientôt quinze mois après cette décision qui a surplombé la période transitionnelle (fin mars 2024), le peuple est délibérément maintenu dans le flou.

Les parties signataires, bien qu’ayant accueilli favorablement l’inscription au budget d’Etat des ressources destinées à couvrir les élections en 2025, demeurent préoccupées par cette incertitude. Elles regrettent aussi les réformes engagées de manière unilatérale, non concertée et sans aucun chronogramme.

Devant cette absence criarde de perspectives et qui annonce des lendemains incertains pour notre pays et face aux difficultés de toutes sortes qui accablent les Maliens, les parties signataires, engagent les autorités à organiser dans les meilleurs délais un cadre de concertation entre le gouvernement et la classe politique pour débattre la question du retour à l’ordre constitutionnel et convenir d’une nouvelle architecture inclusive et consensuelle, fixer un chronogramme détaillé et précis vers les élections et cela avant la fin du premier trimestre 2025, conduire de manière diligente et inclusive l’ensemble des tâches entrant dans le cadre du processus de retour à l’ordre constitutionnel normal, garantir le respect des libertés démocratiques, de l’Etat de droit, la libération des prisonnier pour délit d’opinion, le retour des exilés politiques et mettre fin aux arrestations arbitraires et aux disparitions forcées.

Les parties signataires entendent user de tous les moyens légaux pour obtenir le retour à l’ordre constitutionnel normal, sans lequel il n’existe aucune chance pour le Mali de sortir des crises multidimensionnelles qui l’assaillent.

A souligner que les parties signataires sont : le M5-RFP Mali Kura, l’Adéma/PASJ, le Yéléma, le Parena, l’Association Adéma, Alternative pour le Mali, PS Yelen Kura, ADRP-Mali Ko Yèrè Ko, VNDA, CNDR.

Ibrahima Ndiaye

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Nul doute que les « conditions climatiques » à Bamako, aujourd’hui, ne soufflent pas en faveur de la démocratie. La « transition » peine beaucoup à transiter, et la dictature s’installe à l’aise. La justice est aux ordres, les élections sont reportées aux calendes grecques, les armes russes affluent et on massacre autour de Douenza. La corruption règne toujours. Bref, les temps sont idylliques…

  2. Les elections?
    Mais si les élections se tiennent Demain Assimi va l’emporter à au moins 80%.
    Seulement les elections ne sont pas la priorité.Tant que le Mali et AES ne seront pas en sécurité.
    Vous comptez sur Sidibé, Tall, le belier en chef, Mara….pour battre Assimi?
    Assimi a la confiance du peuple Malien.
    Et puis y a t-il vraiment une démocratie au Mali?
    Il faut des institutions fortes, une justice indépendante.
    Une justice qui peut dire ‘merrdre’ ou fuck off’ à un président en excercie sans s’inquiéter.
    Une justice qui peut virer le president.Exemple, en Afrique du sud, Zuma et Mbeki furent virés.
    ado avec 4-5 mandants au lieu de 2.
    Que la justice Ivoirienne dise ‘fuck off’’ à ado…On verra si c’est democratie ou dictature.
    biya au pouvoir depuis 1982 et qui va empiler à 95 ans!où
    Le president Comorien qui prépare son fils à lui succeder.
    Nous ne voulons pas ce genre ce drame humain dans AES.
    Apres 35 ans de multipartisme le constat est que démocratie importée, taillée sur mesure commme une p’taine de veste Louis Vuitton ne marche pas et ne marchera jamais.C’est comme on essaie de planter le karité arbre à Paris.Cela ne marche pas.Il faut des conditions climatiques présises.Le Karité est tropical pas tempéré.

    • On aurait voulu te donner raison c’est à dire ATTENDRE L’INSTAURATION DE LA SÉCURITÉ AVANT D’ORGANISER LES ÉLECTIONS,s’il y avait un seul pays qui a gagné la guerre contre le terrorisme.
      LA PREMIÈRE PUISSANCE ÉCONOMIQUE ET MILITAIRE DU MONDE A ÉCHOUÉ EN IRAK ET EN AFGHANISTAN.
      Les PUCHISTES ALGÉRIENS ont été obligés d’organiser les élections après avoir échoué sur le plan militaire.
      De 1990 à 1999,les PUCHISTES ALGÉRIENS ont tenté d’imposer la sécurité par la force militaire comme veulent le faire les trois pays puchistes.
      C’EST QUAND ILS ONT ORGANISÉ LES ÉLECTIONS SINCÈRES ET TRANSPARENTES QUE LE PEUPLE ALGÉRIEN A PORTÉ SON CHOIX SUR BOUTEFLIKA QUI COMPÉTISSAIT AVEC PLUSIEURS CANDIDATS.
      Pendant les CAMPAGNES ÉLECTORALES, BOUTEFLIKA a convaincu par ses arguments les électeurs algériens.
      C’est L’HOMME POLITIQUE ALGÉRIEN,l’un des plus anciens, qui a ramené la sécurité en Algérie.
      Il a convaincu les STRATÉGES JIHADISTES a rejoindre le camp de la République qui, à leur, ont aidé l’armée algérienne à combattre les plus récalcitrants qui se sont retrouvés au nord du Mali.
      Les puchistes des trois pays font perdre du temps précieux à leurs pays car ce sont des pays les plus pauvres du monde qui ont besoin de l’assistance internationale pour s’en sortir.
      En réalité, ils ne veulent pas ramener la sécurité, mais CONSERVER LE POUVOIR.
      Ils pensent que plus les peuples sont convaincus qu’il faut des armées forces pour ramener lasécurité, plus ils bénéficient de l’adhésion populaire permettant de neutraliser toute révolte populaire qui a fait partir des pouvoirs aussi solides que ceux de MOUSSA TRAORE et BLAISE COMPAORE, deux dictateurs qui ont assassiné leurs prédécesseurs.
      Le temps est seul juge!!!
      Le peuple malien finira par comprendre qu’on est entrain de le mener en bateaux, que seuls les hommes politiques visionnaires peuvent donner à ce pays la sécurité et le développement économique.
      À rappeler que ce sont deux élus, des civils, MODIBO KEITA et ALPHA OUMAR KONARE qui ont ramené la sécurité sur le territoire national avant de quitter le pouvoir.
      MODIBO KEITA, au constat de son choix idéologique, a été attaqué par les séparatistes conduits par le NEO-COLONIALISME FRANÇAIS aux premiers jours de son mandat.
      ALPHA OUMAR KONARE a hérité d’un pays insécurisé au nord du pays.
      Il a instauré la sécurité sans solliciter une armée détruite par deux décennies de DICTATURE MILITAIRE.
      Sa SCIENCE POLITIQUE a permis de ramener la sécurité sur le territoire national.
      Quand il quittait le pouvoir le 8 juin 2002,le Mali était l’un des pays les sécurisés et l’un des pays les plus sollicités par les investisseurs.

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