Cet observateur avisé de l’arène politique a fait une sortie tranchée sur le polémique en cours quant au devenir du multipartisme.
En s’illustrant comme à ses habitudes à une contribution à la compréhension des uns et des autres, il est l’auteur d’Inde tribune où les projecteurs sont braqués sur l’émotivité des Maliens, leurs approches subjectives et la tendance à «incriminer la démocratie et le nombre de partis politiques». À ses yeux, l’essentiel réside plutôt dans «la gouvernance par l’excellence» que l’auteur prône comme alternative. Par ailleurs, Dr Togola retient d’ores et déjà que la démocratie demeure le système politique le mieux conçu et le plus approprié pour autant qu’elle favorise l’épanouissement des peuples et le développement des nations grâce à la ses démarches participative, inclusive et des exigences de transparence. Sauf qu’a l’appliquer aux nations africaines, en marge des valeurs et vertus de nos sociétés, «nous n’obtiendrons que l’hybridisme politique et pathologique” prévient-il, tout en se disant déçu de ces concitoyens – en l’occurrence ces cadres qui remettent en cause l’opportunité de la démocratie en Afrique et le pluralisme des partis politiques. Et Fatogoma Togola de les mettre au défi de proposer le système politique de gouvernance plus approprie. Pour cet analyste, l’état de la nation et l’insuffisance de prospérité du peuple malien, depuis des décennies, sont plutôt imputables à l’insuffisance de ressources humaines de qualité, l’inapplication des textes et le non-respect des procédures, l’insuffisance d’un travail axé sur les résultats en qualité et en quantité dans tous les secteurs d’activités, la carence de redevabilité et de conscience professionnelle, la répartition inéquitable des ressources, la mauvaise distribution de la justice, etc.
Quant à la pléthore de partis politiques, la réduction de leur nombre ou leur dissolution, il estime qu’il s’agit de schémas delà expérimentés tout à tour sur le peuple malien, avec notamment le parti unique (Un seul parti politique), la démocratie pluraliste (plusieurs partis politiques) ainsi que des transitions militaires sans partis politiques. « Même s’il n’y a qu’un seul et unique parti politique dans la vie d’une nation donnée, s’il ne s’applique pas dans la réalisation et l’effectivité » des facteurs appropriés, l’impasse est inévitable comme c’est le cas du peuple malien et le Mali, soutient-il. Et d’indiquer dans la même veine que les partis politiques créés pourraient disparaître d’eux-mêmes par insuffisance de vision et d’idées pour convaincre le peuple malien, par absence d’activités parce qu’insuffisance et ou absence de financement à travers les militants. La création, l’animation et l’existence d’un parti politique commandé par conséquent des visions, des idées et des objectifs et, que l’on soit riche ou pauvre, avec des bonnes idées comme dans beaucoup de pays développés, ce sont les partis qui financent tout à travers les militants, enseigne l’analyste.
Selon lui, l’État malien ne doit financer aucun parti politique car ils devraient être financés par eux-mêmes à travers les militants et des sympathisants, avec un leadership orienté vers la construction. Comme quoi, un parti est basé sur des visions et des propositions de solutions constructives même s’il n’est pas au pouvoir afin que le peuple apprécie. «Notre pays tarde à se développer avec ces nombreux partis politiques, admet néanmoins, en l’imputant toutefois à la pauvreté des populations dans nombre de pays africains comme le Mali où la très grande majorité des citoyens est dans l’émotion, l’ignorance et l’oisiveté, estime-t-il, ajoutant dans la foulée que certains partis politiques sans vision et sans objectif en profitent pour acheter les consciences à coups de distributions massives de denrées et de dons massifs d’équipements collectifs.
Quant aux alternatives pour un environnement progressif, elles résident selon Dr Togola dans un système éducatif solide et à travers des débats des causeries et d’autres formes de communication, des messages écrits et d’autres relais de communication à plusieurs cibles. Dr Fatogoma conclut, somme toute, que le nombre de partis politiques n’a nullement d’impact négatif dans la vie d’une nation: il s’agit de travailler pour produire en qualité et en quantité, en plus d’appliquer utilement et efficacement tous les autres facteurs ci-dessus cités, dans tous les différents domaines et secteurs.
I KEITA
Togolake a oublie les temps du parti USRDA et du parti PSP au Mali! Nous disons au Mali d’ avoir 4 regles pour gerer la vie des partis politiques au Mali 1) la representativite des partis pour prevenir des partis ethocentristes ou regionaux, 2) l’ absence de financement des partis politiques par le budget nationale,3) pas de nomadisme politique et 4) respecter la majorite!