
Le Mali, un pays riche en histoire et en culture, traverse depuis quelques années une période de turbulences politiques. La classe politique, au cœur de cette instabilité, est souvent pointée du doigt comme étant l’une des causes majeures de cette impasse dont le pays souffre. Le pays a connu cinq (5) coups d’État, dont deux sur les cinq, entretenus et suscités par la classe politique: le coup d’Etat contre Amadou Toumani Touré en 2012 et celui contre Ibrahim Boubacar Keïta en 2020.
La classe politique semble avoir contribué à affaiblir les institutions démocratiques, notamment en marginalisant les dirigeants élus, au lieu de favoriser leur épanouissement et leur stabilité.
L’implication des politiques dans les coups d’État
Le premier coup d’État qui a ébranlé le Mali a eu lieu en 2012, lorsqu’Amadou Toumani Touré (ATT), président élu, a été renversé par des militaires. Bien que l’insurrection ait été en grande partie le fruit du mécontentement populaire face à la gestion de la guerre au nord du pays, il est évident que la classe politique malienne n’a pas su anticiper ni gérer la situation. Les manifestations de l’opposition, au lieu de chercher une solution politique et diplomatique, ont exacerbé les tensions et ont indirectement facilité l’ascension des militaires.
Le second coup d’État, en août 2020, a eu lieu après un climat de mécontentement généralisé vis-à-vis de la gestion du pays par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) suite à deux élections contestées: la présidentielle de 2018 et les législatives de 2020, qui ont été l’eau de trop dans le vase. Là encore, la classe politique a joué un rôle crucial en alimentant la colère populaire, notamment à travers le M5-RFP (Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques), qui a largement contribué à la mobilisation contre le pouvoir en place. Cependant, cette mobilisation, au lieu de se concentrer sur une transition pacifique et démocratique, a abouti à l’ascension des militaires au pouvoir. Ce deuxième coup d’État a porté un coup sévère à la réputation de la classe politique, tant au niveau national qu’international.
L’affaiblissement des dirigeants par les manigances politiques
L’une des principales caractéristiques de la classe politique malienne est son incapacité à établir des alliances durables et constructives. Les alliances contre-nature sont monnaie courante, où des partis et leaders politiques, opposés sur le fond, s’allient par opportunisme. Ces alliances fragiles ont souvent conduit à une absence de vision claire et d’une gouvernance cohérente. Ce qui a créé un climat politique instable.
Pire, certains postes et responsabilités au sein de l’administration ont été acceptés par des leaders politiques alors qu’ils auraient dû être refusés. Ces compromis ont non seulement sapé la crédibilité des dirigeants, mais ont également contribué à l’affaiblissement des institutions. L’acceptation de tels arrangements, souvent dictés par des considérations personnelles ou partisanes, a plongé la classe politique dans une spirale de méfiance, tant au sein de la population que chez les partenaires internationaux du Mali.
Une classe politique “corrompue et incompétente”
Les mensonges et les promesses non tenues ont profondément érodé la confiance du peuple malien dans ses représentants politiques. Chaque gouvernement, bien qu’élu démocratiquement, a dû faire face à des accusations de corruption, de mauvaise gestion, et de détournement de fonds publics. Ces scandales ont nourri une image négative de la classe politique malienne, qui semble plus préoccupée par ses intérêts personnels que par le bien-être de la nation.
Les partis politiques, plutôt que de jouer un rôle stabilisateur, sont devenus des instruments de pouvoir au service de leurs leaders, sans réel souci de la cohésion nationale. En conséquence, la classe politique malienne est perçue comme déconnectée des préoccupations réelles de la population, ce qui alimente la frustration et la colère populaire.
Le M5-RFP, un mouvement au cœur du paradoxe
Le M5-RFP, qui a été l’une des forces principales du dernier coup d’État, se trouve aujourd’hui dans une position inconfortable. Bien qu’il ait joué un rôle central dans la chute du président IBK, ses membres rasent désormais les murs: certains sont emprisonnés, d’autres ont perdu leurs postes et leur influence. Dans une tournure ironique, beaucoup de ces leaders regrettent leurs actions et la manière dont elles ont été menées. Cependant, malgré ces regrets, il est difficile de voir un véritable changement de mentalité dans la classe politique malienne, qui semble n’avoir aucune honte face aux conséquences de ses actes.
La quête d’une rédemption
Il est indéniable que la classe politique malienne a grandement contribué à la mauvaise presse dont souffre le pays. Les coups d’État, les alliances douteuses, les trahisons et l’absence de vision cohérente ont terni l’image de la classe politique malienne sur la scène internationale. Cependant, pour espérer redresser la situation, il faudra une remise en question profonde de cette classe politique. Une réforme du système, plus de responsabilité et de transparence, ainsi qu’un engagement réel pour la démocratie et la stabilité, seront essentiels pour regagner la confiance de la population malienne et de la communauté internationale..
Le Mali a besoin d’une classe politique capable de dépasser ses divisions internes et de se concentrer sur la reconstruction du pays plutôt que sur des luttes de pouvoir stériles. Les regrets exprimés par certains leaders du M5-RFP doivent être le point de départ d’un changement radical dans la façon dont la politique est conduite au Mali, pour que ce pays ne soit plus un terrain de manœuvres et de manipulations au détriment de son peuple.
Issa Kaba Sidibé
Source : La Différence
Kinguiranke de mes couilles, tu as du aussi bien de goinfrer sale enculé de negro puant du temps ou c’était possible. Aujourd’hui il te reste que ton cul à donner aux russes et à tes caporaux
Regarder ces charognards sur cette photo ce qui démontre combien la democratie ‘made in France’ de Baule a échoue completement a travers des partis politiques en sociétés et entreprises familiales on claniques qui n’ont que democratiser la corruption au Mali!