Au Mali c’est un euphémisme de dire que la corruption est un fléau. Elle a même tendance à devenir cette tumeur cancéreuse métastatique qui conduit le pays à l’agonie et hypothèque par conséquent l’avenir d’une jeunesse en proie à moult forme de déperditions.
L’enracinement de la corruption de grande envergure a, en clair, des implications particulièrement pernicieuses sur le taux exponentiel de la délinquance juvénile. Et pour cause, le phénomène découle de moult facteurs parmi lesquels l’exode rural des jeunes campagnards, elle-même causée en grande partie par la gestion catastrophique d’un secteur agricole assez affecté par la corruption pour entraîner la jeunesse rurale dans la délinquance des grandes agglomérations urbaines. On peut citer également l’amer désenchantement qu’offre le système corrompu de l’éducation nationale, singulièrement aux élèves-étudiants provenant de la basse extraction sociale – et qui génère des frustrations muettes faisant de l’espace estudiantin le nid d’une délinquance scolaire inouïe. Le scandaleux népotisme qui règne sur le secteur de l’emploi n’est pas en reste, avec la transformation des concours de la fonction publique en honteux théâtres où les méritants moins nantis embrassent l’échec en cultivant la délinquance idéologique. Et que dire des pots de vin et autres petits arrangements judiciaires – malheureusement inhérents au fonctionnement convulsif et frustrant du monde judiciaire malien – qui font de l’univers carcéral une école de radicalisation pour des jeunes victimaires d’une société devenue trop inégalitaire.
Somme toute, nul besoin d’être exhaustif sur les implications juvéniles de la grande corruption au Mali pour prouver la nécessité impérieuse pour les pouvoirs publics d’accorder à chaque citoyen malien son droit de naitre et de vivre dans une société plus juste faite de probité, d’équité et d’égalité. Faute de quoi, la corruption à ciel ouvert fera davantage plus de frustrés dans tous les secteurs d’activité, en dépit des efforts déployés pour la vaincre.
Seydou Diakité
For juvenile we must maintain reliable system that provide for what it say if citizen do it will achieve. reliability is immeasurable key in winning over young people plus it should be pointed out to them. It is good thing to like plus they like it. For instance if student go to school make average to above average grades it will be allowed to go to university to seek academic education at government expense plus upon completion of learning it will be provided work in designated profession government acknowledge work would be available if that student graduated from university with passing grades in designated studies. For those students not having academic grades to go to university free of charge study in one of useful trades where there will be work will be available providing sustenance to sustain student unto student reach point student is given work where student may in steps plus stages advance unto student acquire all knowledge needed to become member of that profession. In both cases though in frugal amount government will provide sustenance for student to maintain her or himself unto student have graduated or/plus taken job or/plus taken job as apprentice to trade profession. In near future all students female or male will be obligated to go to university or trade school or military however, student may begin trade school while still in high school. There will be given reliable education that will build plus maintain work force plus criteria of living Malians need plus deserve. Most prominently it will in steps plus stages with little extra effort end discrimination plus nepotism which have injured development plus living conditions in Mali for decades if not centuries.
Nepotism is dynamic to extent it aids spread of genocide where incompetent relative or/plus friends are given important jobs but unable to timely fulfill those jobs need. As result many many people suffer or as much as die.
Corruption spoken of must be eliminated in fast moving steps plus stages that have transparency providing for citizens to perceive corruption is being eliminated at god speed plus employment doors once closed to them are opening up.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
PS
This morning after leaving laundromat I met one more African that recently came to United States. His appearance was as if he was fresh off battlefield having look I saw in my Dad photos after his participation in Chinese-American-Korean war of one of my cousins or uncles after Vietnam war. Thin but look deceptively strong. Although I did not ask I easily saw him as officer by way he spoke plus disposition. Other people near us also saw him as soldier. These presence of our people give me some unexpected momentary feelings of relief. I like them.
Depuis 1992, les politichiens Maliens dits ‘démocrates’ sous les leadership d’Alpha Omar Konare, Amadou Toumani Toure et Ibrahim Boubacar Keita ont tous démocratise la corruption et ont montre a la jeunesse que le travail ne paye pas, la dignité n’existe pas et l’honneur non plus, la vertu du travail a disparu en sommes ils ont servi de models de délinquance financière au Mali et de la corruption generalisee.
C’est dommage de voir que c’est des corrompus qui cris aux corrompus, comment trouver le bout de la situation si compliquée et si complexe? Pauvre Mali qui est corrompus? qui ne l’est pas? Notre pays a déjà touché le font de la pourriture totale. Peut-être que nos arrières fils et filles prendrons conscience et la mal sera extirpé de cette société. « Paix et salut d’Allah sur le Prophète Mohamed. Allah rend nous capables la mission que tu nous as confiée. Adorons Allah qui seul peut combler le vide de notre cœur. Allah accorde nous ton incroyable offre de miséricorde. Allah pardonne nos pêchés et accorde nous le Paradis. Paix au Mali et et au Sahel. Meilleure santé aux malades, repos éternel aux défunts. Bon Jumma et bien de choses à tous. » Acar TOURE
Probité, équité, égalité. On est évidemment très loin du compte. Comme beaucoup d’États africains, le Mali engendre la corruption à très grande échelle. Les grands escrocs, tout comme kes très petits, prolifèrent. Les raisons de ces tares sont diverses, et s’enracinent dans ce qui pourrait bien être la peur de l’immédiat, dont la misère. Les jeunes ont sans doute de bonnes raisons de fuir un village où ils végètent pour les mirages de la grande ville ou l’exil. Ils y trouvent souvent un dénuement plus pénible à supporter puisque lié à la solitude. On sait la suite. Et ce n’est sûrement pas un pouvoir illégal, loin des populations, qui pourra remédier à ce fléau.