Lutte contre la corruption et autonomisation de la Femme : La CPLC ouvre le débat

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La Communauté des Pratiques en Matière de Lutte Contre la Corruption (CPLC), en partenariat avec l’URTEL, a organisé une table ronde le 14 mars 2025 pour souligner le lien entre les droits des femmes et la lutte contre les pratiques corruptives.

La rencontre, qui s’est tenue à l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin Béye, a rassemblé des représentants de la société civile, des médias et d’autres acteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Organisée dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes, elle a permis de mettre en évidence la corrélation entre la promotion du genre et la lutte contre les pratiques corruptives qui affectent les droits des femmes et des filles.

 Lors de l’ouverture des panels, Diama Mariam Sanogo, Présidente de la CPLC, a souligné que la lutte contre la corruption est un moyen de défendre les droits des femmes et des filles, fréquemment bafoués par des pratiques discriminatoires et corruptives. Elle a rappelé l’origine de la Journée Internationale des Femmes et a établi un lien entre les droits des femmes, la corruption et leur autonomisation. De plus, Diama Mariam Sanogo a insisté sur l’importance de ce lien pour la protection et la préservation des droits des femmes, car elles sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes de la corruption.

Quant au représentant du Projet LUCEG, Mohamed Gakou, il a mis en évidence le lien entre la corruption et l’autonomisation des femmes. Il a souligné le rôle essentiel des femmes dans le développement : représentant 49% de la population, elles contribuent significativement à l’économie nationale, à hauteur de 40% du PIB et de 60% de la main d’œuvre agricole. Pour M. Gakou, le thème de la Journée Internationale des Femmes ‘ Accélérer  le rythme de l’autonomisation des femmes et des filles, gage d’un développement humain durable’, appelle à la réflexion et à la mobilisation.  Pour cause, malgré ces contributions, les femmes font face à d’importants défis, notamment en matière d’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à la participation politique, ainsi qu’à des violences basées sur le genre et de pratiques discriminatoire. D’où impératif appel à des actions collectives pour accélérer l’autonomisation des femmes et des filles.

Abdoulaye Handane, représentant de l’URTEL (Union des radios et télévisions libres du Mali) et directeur de la radio klédu, à son tour, a salué le rôle incommensurable des femmes dans la société et leurs contributions essentielles à toutes les entreprises humaines. Il a également encouragé les femmes à prendre conscience de leur pouvoir et à s’impliquer davantage pour leurs droits.

Cette  table-ronde a permis de mieux comprendre les liens étroits entre la lutte contre la corruption et l’autonomisation des femmes. Elle a surtout mis en évidence l’important rôle des femmes dans ce combat pour garantir leurs droits et promouvoir un développement durable dans une société inclusive.

KHADYDIATOU SANOGO/maliweb.net

 

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