Journée africaine de lutte contre la corruption : La CPLC s’engage pour un Mali sans corruption !

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En commémoration de la Journée africaine de lutte contre la corruption,  la Communauté de pratique en matière de lutte contre la corruption (CPLC) a tenu une conférence débat autour du thème “dénonciations et lanceurs d’alerte : quel stratégie pour appuyer le processus d’adoption et application effective d’une loi pour leur protection au Mali”. C’était le mardi 13 août à l’Escale gourmande à Hamdallaye.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de la présidente du CPLC Mme Diama Mariam Sanogo, le représentant de Luceg, Mohamed Gakou, ainsi que le président de l’Oclei Moumouni Guindo. A en croire la présidente du CPLC, Mme Diama Mariam Sanogo, pour contribuer à soulager la souffrance des Maliennes et Maliens,  le Projet d’appui à la lutte contre la corruption pour et par l’égalité des genres (Luceg),  financé par Affaire Mondiale Canada (AMC) est mis en œuvre au Mali par l’Ecole nationale d’administration publique du Québec (Enap) et ses partenaires, les organismes de la société civile (OSC) et l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei).

Selon elle, cette année, le thème de la Journée africaine de lutte pour la corruption est : “Mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alertes : un outil essentiel de la lutte contre la corruption”. “Ce thème cadre parfaitement avec le contexte actuel du Mali où les autorités de la Transition sont engagées dans un processus d’adoption d’une loi visant la protection des lanceurs d’alerte suite aux multiples efforts déployés par les OSC et leurs partenaires techniques et financiers”, a souligné la présidente Mme Diama.  Elle a ajouté que l’objectif général d’un panel est d’attirer l’attention sur la nécessité de poursuivre les efforts pour l’aboutissement du processus de la loi visant la protection des lanceurs d’alertes. A ses dires, elle vise à rechercher et à mobiliser les leaders  femmes et filles autour de la problématique de la lutte contre la corruption notamment sur la question de protection des lanceurs d’alertes et des dénonciations. “Les résultats attendus à l’issue du panel sont, entre autres, 80 participants qui seront conscientisés sur l’urgence d’adopter une loi portant protection des lanceurs d’alertes. La compréhension de 80 leaders femmes et fille est renforcée sur la problématique de la lutte contre la corruption notamment sur la question de protection de lanceurs d’alertes et des dénonciations”, a-t-elle laissé entendre. Mohamed Gakou, représentant de Luceg, s’est dit fier de soutenir cette activité réalisée dans les cadre de la Journée africaine de lutte contre la corruption qui s’inscrit en droite ligne avec l’objectif ultime du projet Luceg soit le renforcement  du pouvoir des femmes et des filles face aux pratiques corruptives et discriminatoires qui les affectent. “Une Journée africaine de lutte contre la corruption constitue la période la mieux indiquée pour réfléchir sur le phénomène de la corruption et ses conséquences mais surtout pour conjuguer nos efforts en vue d’intensifier la lutte contre ce fléau insidieux et destructeur”, a souligné M. Gakou. Le Luceg, dira-t-il, reste convaincu que la multiplication de telles activités de sensibilisation à Bamako et dans les régions contribuera à lutter efficacement contre le phénomène de la corruption au Mali.  Pour sa part, le président de l’Oclei, Moumouni Guindo, a salué un événement organisé pour magnifier et commémorer l’adoption de la convention. “L’édition 2014 de la Journée africaine de lutte contre la corruption porte sur les mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alertes en tant que mécanismes essentielles de lutte contre la corruption. La corruption est une gangrène. Nous luttons contre la corruption car c’est une maladie”, a-t-il expliqué.

Avant de déclarer ouverts les travaux de la Journée africaine de lutte contre la corruption, le président de l’Oclei a précisé qu’ils ont besoin d’une loi globale de protection des lanceurs d’alerte.        

Aoua Traoré

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