Dans notre dernière parution, nos informations faisaient cas de bourdonnements dans le nid de l’aigle refondateur, qui ont débouché finalement sur le départ de l’Honorable Aboubacar Sidick FOMBA du poste de vice-président de COREMA. Voilà qu’on apprend, via les plateformes digitales du Collectif pour la refondation du Mali, qu’Abdoulaye Hamma Maiga en est désormais le numéro 2. Il remplace au pied levé l’actuel président de la «Commission Santé» du CNT, qui est sur le front du FPR-MALIKO dont il traçait récemment les contours chez nos confrères de Renouveau TV dans l’émission FOROBA BARO. Sur ledit plateau, le désormais ex vice-président faisait part notamment de l’existence de son mouvement avant la création du COREMA. En plus d’assumer son statut de membre fondateur, Dr Fomba explique qu’il est membre du CNT au titre du même front où il chemine depuis une semaine avec l’immuable ancien député de Yelimané, Mamadou Hawa Gassama. Et de soutenir qu’une candidature d’Assimi Goita reste déterminante dans l’émergence du Mali.
Auparavant, il déclenchait déjà des tensions en se livrant, à la faveur d’une précédente conférence de presse, à des mises au point sur ce qui avait été perçu comme son isolement. Il renchérit donc par sa sortie sur Renouveau TV avec des allusions au droit du FPR-MALIKO, en tant que membre fondateur du COREMA, de mener des activités parallèles de soutien à l’actuel pouvoir militaire. De quoi provoquer sa rupture de ban sur fond de divorce consommé conformément à nos informations de la dernière parution.
En tout cas, l’avènement d’un nouvel adjoint au président du COREMA sonne définitivement le glas de la rupture du duo politique qui avait tant pesé durant la Transition, depuis le collectif des membres du CNT en 2021. Avec les alertes et appels à la vigilance sur les plateformes digitales affiliées, pour déjouer d’éventuels changements de profil en faveur du FPR, la clarification au sommet du COREMA était déjà effective.
Dr Fousseynou Ouattara et son jeune frère vont devoir partager leur combat pour un nouveau Mali sous des couleurs différentes, avec un jeu politique qui s’annonce serré en 2025.
I KEÏTA