Lettre à grand-père : La démocratie en mal, très en mal !

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Elire un président de la République pour la nation. Elire des députés pour contrôler et suivre le gouvernement mis en place par le président élu. Avoir des maires qui vont penser, réfléchir et poser des actes de proximité pour la communauté. Le peuple contrôle ses maires, ses députés, le gouvernement et ses ministres, par le bilan et le vote prochain.

Oui, tous les quatre ou cinq ans, des élections pour sanctionner le mauvais bilan et valoriser le bon bilan. Ce qui est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Oui quand le juge n’est tenu que par le droit même si l’autre partie, c’est l’Etat lui-même à fortiori un homme fort du régime. Oui quand le juge n’est tenu que la loi et seulement par le droit.

Oui que le député soit couvert de l’immunité parlementaire pour lui permettre d’interpeller tout ministre qu’il veut sans crainte d’une manipulation par des poursuites ou des menaces. Oui que le ministre soit couvert l’immunité afin de protéger les secrets d’Etat et de l’Etat. Et si ce n’est le nécessaire et le vrai, qu’ils ne puissent être touchés par des menaces et des manipulations.

Oui que le juge soit immuable et inamovible que par son accord afin qu’il soit libre de dire le droit sans crainte d’être radié ou affecté. Oui que l’avocat soit sous la protection du Barreau afin, tant que le bâtonnier n’est pas rassuré, qu’on ne puisse toucher l’avocat afin qu’il puisse défendre tout le monde et tous les droits, surtout toutes les libertés.

Oui grand-père, que les partis politiques, les associations, syndicats et mouvements puissent soit grever, marcher et aller même à la désobéissance civile pour faire revenir un président sur une décision jugée nécessaire. J’ai dit désobéissance civile pas insurrection. La différence est de taille. Le premier, prend fin si le président change d’avis, le second, n’est que rébellion.

Oui grand-père, toutes ces beautés démocratiques qui rendent beau le régime politique, le meilleur. La gestion de la cité la plus rationnelle, la plus grande, l’idéale de gestion étatique. Sans parler des institutions qui gèrent en la place des hommes. Sans parle du bon fonctionnement où chaque institution, chaque pouvoir a ses limites. Où le pouvoir arrête le pouvoir.

Où, celui qui a le feu obéit à celui qui a le pouvoir. Celui qui a le pouvoir aujourd’hui sait exactement quand, il n’aura plus ce pouvoir. Et sera donc contraint à l’humilité et au respect des droits de l’Homme et du citoyen. Cette démocratie, de tous les droits et toutes les libertés,  nous pouvons la regarder partir pour très longtemps.

Ceux qui ne sont pas touchés aujourd’hui, et qui applaudissent, seront tous touchés demain. Et peut-être encore, dans dix ou vingt ans, elle reviendra au galop pour nous sauver et nous libérer. Les “démocrates”, qui étaient au boulevard pour faire tomber IBK, ne verront peut-être plus jamais cette belle gestion de la chose publique. La démocratie !

A mardi prochain pour ma 289e lettre, inch ’Allah !

Lettre de Koureichy

 

 

 

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1 commentaire

  1. Koureichy en effet la ‘democratie made in France’ va tres mal et est en danger de mort car rejetee par les peuples de l’AES!

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