Lettre à grand-père : A quoi sert-il d’écrire ?

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Oui grand-père, 261 lettres, d’analyse et d’alerte aujourd’hui. Mais au finish, on se demande à quoi ça sert-il d’écrire ? Tout ce sur quoi on a attiré les attentions ou alerté, est arrivé. En aucun cas, on n’a pu empêcher quelque chose. Depuis feu le président IBK, on a dit : attention ! On a dit : attention à la marche : On a prévenu et alerté. 0n a crié et hurlé. En vain.

Bien avant le M5-RFP. On a dit : attention ! Jusqu’au M5-RFP, on a dit : stop ! On n’a dit ici à ceux qui manifestaient contre les résultats des législatives, attention ! Soyons démocrates. On a dit ici, à ceux qui ont regroupé sous la bannière M5, toutes les frustrations maliennes, attention. On a dit ici, faites gaffe. On a crié ici contre le mélange politico-religieux. On a dit non.

Quand on luttait contre le terrorisme, on a dit, faisons attention. Le complot voudrait que l’on lise en ethnies et tribus. On a dit n’armez aucun groupe. Renforçons l’ordre, la sécurité, la défense et le renseignement. Apportons le développement comme réponse et la justice comme riposte. On a prévenu ici, c’était au centre, on ne prend pas le bâton contre un intestin grêle qui pique, hélas !

Arrivé à M5-RFP, on a dit ici, non. La démission n’est pas la solution. Le problème n’est pas une question d’hommes et de postes mais de dynamisme. On a encouragé ici, à entourer feu le président IBK et de l’aider. Un “conseil constituant” autour d’un président avec un gouvernement de mission, misant sur les urgences afin de sortir de l’impasse. “Ce n’est pas caduc. Il faut le dire”. Pensons-y !

On a dit ici, allons vite à ce mauvais accord, allons voir ce qu’il y a derrière. On aura toujours notre armée. Si on voyait après l’avoir appliqué que la belligérance persistait, on allait juste reprendre nos armes et défendre la partie. Mais au moins allons voir ce qu’il y a derrière une décentralisation poussée. Ce serait mieux de voir ce qu’il y a derrière, une guerre. Avec toutes ses risques. Mais hélas !

On l’a dit ici, une transition, c’est de revoir les textes, faire le toilettage et organiser les élections. Ne laissons personne jouir longtemps d’un coup d’Etat. Mais hélas ! On a dit : faisons attention à ne pas se retrouver dans la plus ancienne guerre du monde moderne. La guerre des deux blocs sur le pétrole et le gaz. N’allons pas voir cette guerre interminable et qui va laisser nous bredouilles.

Nous l’avons crié ici. Tout ça pour éviter des conséquences graves. Des analyses, des éditos, des interviews par-ci, par-là. Et nous voilà aujourd’hui, même la presse commence à oublier son rôle de vérité et des faits. Son rôle de l’impartialité qui plaide pour l’avenir. Car l’avenir se trouve dans la paix par le dialogue et l’entente. Jamais dans une guerre d’un demi-siècle. A mardi prochain. Mach’ Allah !

Lettre de Koureichy

 

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