Les Soliloques d’Angèle : Des projets mort-nés, et après ?

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Nous avons tous un jour ou l’autre connu l’échec. Que nos projets soient personnels ou professionnels, nous ne réussirons jamais du premier coup, à moins d’un miracle ! L’échec est un mal nécessaire surtout si nous sommes novices dans ce que nous désirons entreprendre ou si toutes les conditions qui concourent au succès ne sont pas réunies.

Nous échouons souvent car nos attentes sont le plus souvent démesurées face aux ressources engagées. L’adéquation entre les composantes est fondamentale car il y a une logique dans tout, sauf en amour (rires). Je ne peux construire une maison sur une terre vaseuse, mais si j’y repique des plants de riz, j’aurai de forte chance d’avoir une très bonne récolte.

Nous échouons aussi car le répondant peut faire défaut, exemple de celui qui recrute un maçon à un poste de cuisinier. Il se posera certainement la question suivante : qu’est-ce qui nous sera servi ? Cela voudrait dire qu’il sait déjà que le projet est mort-né. Alors pourquoi insister à le garder et attendre d’échouer ? C’est pour cela qu’il est important de bien discerner avant de décider.

Dans un contexte réglementaire, quand une directive “échoue”, on parle ici de son impact qui ne correspond pas aux objectifs définis ; une révision en est faite pour qu’elle soit plus créatrice de valeur. La garder en l’état ne peut que pousser les individus à l’enfreindre ou à la contester. Cela prouve qu’il faut aussi savoir se réadapter, changer de stratégie, se reconvertir et même parfois tourner la page.

Que les échecs ne nous empêchent pas de recommencer à murir un nouveau projet, ou une nouvelle version du projet ; mais en prenant le temps d’analyser correctement le contexte, de décrypter les informations, d’évaluer ses capacités, de connaître les limites, d’identifier les potentiels obstacles à venir avant de se lancer !

Ce qu’il ne faut surtout pas faire, c’est abandonner. L’exemple de persévérance le plus cité au monde reste Abraham Lincoln, ancien président des Etats-Unis d’Amérique qui a candidaté plus d’une dizaine de fois à de hautes fonctions républicaines avant de finir par devenir l’un des plus grands présidents de la terre de l’”Oncle Sam”, en échouant plusieurs fois, il a progressé ; vous le verrez dans sa biographie disponible sur le Net.

L’échec n’est pas synonyme de fin, mais c’est une source d’inspiration positive qui nous aide à trouver en nous les ressources nécessaires pour nous conduire vers la réussite. Passer toute une vie sans rien oser, à ne prendre que des décisions raisonnables, sans aucun risque, c’est ne pas se découvrir, se connaître. Nous l’avons vu récemment, un très grand footballeur national nous l’a prouvé il n’y a pas longtemps en investissant dans le domaine industriel, un grand écart !

Osons entreprendre, décider, changer de cap, recommencer à zéro plutôt que de procrastiner, ruminer, ressasser car la réussite d’une nation passe par la réussite de ses citoyens.

Parce que c’est notre Mali.

Muriel Jules

 

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  1. “Dans un contexte réglementaire, quand une directive “échoue”, on parle ici de son impact qui ne correspond pas aux objectifs définis ; une révision en est faite pour qu’elle soit plus créatrice de valeur. La garder en l’état ne peut que pousser les individus à l’enfreindre ou à la contester. Cela prouve qu’il faut aussi savoir se réadapter, changer de stratégie, se reconvertir et même parfois tourner la page.”

    Très bon article, comme toujours, Muriel Jules !

    Il faut, dans la vie, effectivement “savoir se réadapter, changer de stratégie, se reconvertir et même parfois tourner la page.”

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