Tebboune ne semble pas réaliser que les temps ont changé : le Mali n’acceptera plus jamais ni diktat ni compromis imposé par l’Algérie. Le président algérien a tombé le masque avec cette attaque contre un drone malien à l’intérieur même de notre territoire. Par cet acte, l’Algérie a définitivement perdu un frère. Ne reste désormais qu’un voisin : déterminé, debout, averti, capable de distinguer un allié sincère d’un Judas.
Moins d’une semaine après qu’Abdelmadjid Tebboune a vanté, sur un ton mielleux, la fraternité algéro-malienne, un incident aérien est venu contredire ses propos. Un drone de surveillance des Forces armées maliennes (FAMa), survolant la zone de Tinzawaten (Mali), a été abattu par l’armée algérienne, qui a revendiqué l’action au motif d’une prétendue violation de son espace aérien.
Cet événement, révélateur des réelles intentions d’Alger vis-à-vis d’un Mali souverain, a suscité une vive réaction à Bamako et parmi ses partenaires de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a mis en lumière une véritable partie d’échecs lancée par Tebboune, illusionniste contraint de dévoiler ses cartes.
À Bamako, l’on perçoit cette action comme une provocation ouverte, en totale contradiction avec le discours officiel de coopération. Une nouvelle illustration de la politique du double langage adoptée par Alger.
Plusieurs cercles maliens accusent depuis longtemps l’Algérie de maintenir des relations ambivalentes avec des groupes armés opérant dans la région sahélo-saharienne. Pour de nombreux observateurs, cet acte hostile confirme le positionnement d’Alger : oscillant entre paroles apaisantes et actes contraires aux intérêts maliens.
Le gouvernement malien, fermement convaincu que le drone a été abattu à l’intérieur de ses frontières, en détient les preuves. Mieux encore, Attayer Ag Mohamed, porte-parole du FLA, en voulant se vanter, confirme involontairement cette version : selon lui, l’appareil a été détruit “à au moins 25 km de la frontière algérienne” ; et d’ajouter que “les débris font foi”.
Le Mali rejoint par l’AES : une première
Face à l’accumulation de ces preuves, les autorités maliennes, soutenues par les autres pays membres de l’AES, ont réaffirmé leur volonté de défendre l’intégrité de leur territoire commun, rejetant catégoriquement toute forme d’ingérence.
Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, le Collège des Chefs d’État de l’AES a fermement condamné cet acte, le qualifiant d’hostilité manifeste de la part du régime algérien. Il rappelle qu’en décembre 2024, il a été décidé de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires. Ainsi, la destruction du drone malien est considérée comme une agression contre tous les États membres de l’AES. Le message est clair.
L’escalade des deux côtés
En attendant la réaction de la communauté internationale, saisie avec preuves à l’appui, les Forces armées maliennes ont poursuivi leurs opérations dans la zone concernée, neutralisant plusieurs cibles terroristes.
De son côté, l’Algérie a réagi en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination du Mali, accompagnée d’un communiqué virulent qui n’annonce rien de bon.
Pour ma part, j’avais prévenu nos anciens “frères”, amis des djihado-rebelles maliens, qu’à force de jouer contre le Mali, ils finiraient par se heurter à l’AES. Aujourd’hui, les dirigeants du Sahel ne portent plus de gants pour dénoncer l’attitude de l’Algérie, perçue comme une force pernicieuse qui alimente l’instabilité régionale.
L’Algérie perd un frère
Depuis le fameux Accord d’Alger, de plus en plus de Maliens ne considèrent plus l’Algérie comme un partenaire fiable, encore moins un allié sincère. Ce ressentiment marque un tournant dans la politique extérieure du Mali, qui semble vouloir redéfinir ses alliances et renforcer sa stature internationale.
Face à l’arrogance grandissante d’Alger, nos autorités appliquent désormais la loi du talion, dans sa version babylonienne.
Dans cette nouvelle dynamique, un rapprochement stratégique avec le Maroc est envisageable. Ce dernier manifeste un intérêt croissant pour une coopération avec le Mali, offrant une alternative géopolitique plus favorable à Bamako.
En définitive, à défaut d’un dialogue constructif, les tensions entre le Mali et l’Algérie pourraient dégénérer et plonger tout le Sahel dans une nouvelle crise. Mais cela, Tebboune n’en a cure.
Seydina O DICKO
VIVE LA KABYLIE LIBRE–SOUVERAINE–TRES PROSPERE! VIVE LE SAHARA MAROCAIN TRES PROSPERE! VIVE LA CONFEDERATION DE L’AES SOUVERAINE ET TRES PROSPERE!
Tebboune est un tres sale Arabe de salon pour Emmanuel Macron et la France qui a fait de l’Algérie la mere de tous les problèmes dans notre region, un état terroriste et paria qui est en désaccord avec tous ses voisins!