Focus : Opacité des ONG

4

Combien d’ONG opèrent- sur le sol malien ? On ne saurait toutes les dénombrer depuis les années qu’elles se sont implantées chez nous. Comment sont-elles financées ? Mystère et boule de gomme au vu des milliards qu’elles engrangent dans les projets et les salaires et autres incidences financières au plan local dans les communes où elles œuvrent.  Comment sont-elles gérées ? On sait quand même qu’après des années de résidence de leurs représentants résidants elles en forment des acteurs locaux qui finissent par remplacer leur chef.  Opèrent-elles dans la légalité ? C’est là aussi une nébuleuse dont on n’a pas la bonne visibilité pour dire si elles font des trafics illégaux ou s’adonnent à des activités subversives ou illicites d’une autre dimension dont on est loin de soupçonner les dessous.

À toutes ces questions qui sont là posées, il y aurait beaucoup à découvrir si des audits et des enquêtes se moralité étaient exigés par nos autorités et rigoureusement menés. Mais enfin, avec la crise multidimensionnelle que traversent nos trois États, les doutes, suspicions et interrogations ne feront que persister tant l’approche de ces Ong chez nous tend à devenir suspecte. Qui sont les centrales et opérateurs sources et souches qui sont derrières elles et qui s’agitent autour de nos ressources dont elles deviennent des chevaux de Troie ou des bras séculiers sinon des succursales… De par leur simple activité elles ne constituent pas vraiment un danger en soi en tant que tel. Mais on a vu des Ong se dresser contre le Mali, pays hébergeur et hospitalier dont elles servaient l’intérêt au sein des populations avant de s’aligner contre nos autorités de la Transition en adoptant une attitude raide ou s’alliant à des campagnes médiatiques à l’international pour s’en prendre aux autorités qui me font visiblement plus leur affaire.

Aussi le flou persiste, et l’opacité s’agrandi. Les malversations financières, la subversion… sont devenues aujourd’hui monnaie courante dans ce monde des Ong.

Conscientes de la pagaille qui règne au sein de ces associations, les autorités de la Transition, par le canal du département de l’Administration territoriale et de la décentralisation compte procéder à la relecture de la loi portant sur la création des associations au Mali.  Cette nouvelle loi permettra sans doute de mettre de l’ordre dans ce secteur.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

    • Tu resteras un sale troll de la tres maudite France qui régurgite ce que l’on lui dit, souviens-toi que les chiens aboient mais la caravane passe.

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!