Les membres du grin pensent que les partis politiques hibernent au moment où ils devraient donner de la voix pour réveiller la transition. “Seules les organisations syndicales ont le pouvoir de tenir tête à la transition comme l’a prouvé récemment le Synabef dans l’affaire Hamadoun Bah”, disent-ils.
Selon les membres du grin, la transition a réussi à réduire les partis politiques dans leur plus simple expression. Ils sont aujourd’hui condamnés à n’être que des spectateurs d’une scène qui, pourtant, est conçue pour qu’ils en soient les acteurs.
Les membres du grin déplorent le sentiment que les partis leur donnent d’avoir accepté ce rôle, ce confinement. Pour eux, les partis, donnant des orientations, en obligeant les autorités à leur devoir de redevabilité, travaillent pour la collectivité. “Ils ont aussi une mission de service public par la formation civique, l’éducation politique”, affirment-ils.
Au grin, ils sont convaincus d’une chose, c’est que l’activité politique au Mali a besoin d’un nouveau souffle, que la classe politique a besoin de se régénérer.
Ibrahima Ndiaye
