AN 4 de la transition : L’honorable Aboubacar Sidick FOMBA fustige la gestion d’IBK

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Dans ses traditionnelles offensives de charme en direction de l’opinion pour édifier le peuple du Mali Kura, le plus médiatisé des membres du CNT n’aura pas été tendre en évoquant les “tares” du régime défunt.

D’emblée, le numéro 2 du Collectif pour la Refondation du Mali indiquera que les problèmes du pays sont liés aux ressources et que la question des élections n’est qu’un moyen pour l’élite de tirer les ficelles. ” Les intellectuels de l’élite déchue n’ont fait que s’enrichir au lieu de développer le pays. Ce bilan de 4 ans est positif quand je pense que la gestion d’IBK était par procuration et qu’il était un Président figurant ” a-t-il lancé.

Le député nommé estime que même si «BOUA» avait l’envie de servir il ne contrôlait parce qu’incapable de traduire le plébiscite des Maliens en actions. L’honorable Fomba soutient par ailleurs qu’il connaissait IBK mieux que quiconque ainsi que son amour pour le pays qu’il ne pouvait concrétiser sans disposer des manettes du pouvoir. Ses pleurs n’étaient donc pas fortuits en public, estime -t-il, en indiquant au passage que sa bienveillance à l’endroit de la jeunesse n’a rien donné que de la déperdition juvénile avec la consommation de la drogue. L’homosexualité, le bradage des édifices publics entre autres sont autant de passifs imputables au pouvoir défunt qu’il tient pour responsable également de la signature d’un accord de défense en vertu duquel la France pouvait tout se permettre impunément. Une responsabilité à laquelle il associe son Premier ministre Moussa Mara et Bah N’daw alors ministre de la Défense pour avoir laissé les forces françaises «la pluie et le beau temps» avec la bénédiction de l’OTAN.

Le président de la commission santé se félicite donc de l’accord militaire actuel à la conception duquel il se réjouit d’avoir pris part en tant que membre du CNT. Et de soutenir que ledit accord, longtemps resté en souffrance, ne pouvait prospérer sous ATT encore moins sous IBK.

Sur le bilan proprement dit de la transition, il estime que l’arrivée du Président Assimi GOÏTA a réveillé cette coopération fructueuse réchauffée, suite à la relecture des coopérations militaires en tant qu’alternative à l’Accord d’Alger ainsi que la présence de la MINUSMA. ” Il ne faut pas demander un bilan à fortiori si des actions ont été posées car tout est concret. La sécurité est vitale et c’est à travers son renforcement chez les grandes nations que plusieurs pays sont craints, respectés ou pèsent dans le concert des nations car l’armée demeure la pièce angulaire”, a indiqué Boubacar S. Fomba.

Il va sans dire qu’une telle lecture de la confrontation des régimes ne sera pas partagée par la famille politique de celui que le peuple a plébiscité à 77% en 2013 et reconduit en 2018. Certes l’intéressé s’en est allé sans retour, mais le RPM et les anciens dignitaires du pouvoir sont interpellés pour éclairer l’opinion.

I KEÏTA

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Trop parler, souvent pour ne pas dire grand chose, est contre-productif dans la sphère publique !

    Le CNT auquel Fomba appartient est l’une des institutions les plus inefficaces du Mali, même s’il est vrai qu’il comprend des personnes patriotes et/ou compétentes.

    Le CNT n’est pas l’Assemblée nationale. Les membres du CNT ne sont pas des députés. Ils ne doivent pas s’embourgeoiser là-bas grâce aux rémunérations de députés qu’ils touchent, mais au contraire être constamment dans l’action et le combat en ayant à l’esprit qu’ils doivent pour l’ensemble des Maliens réaliser le maximum de résultat positif dans un minimum de temps.

    Le CNT n’a pas découvert et accompli une de ses missions qui est notamment celle de mettre de l’ordre dans ce pays sur plan politique pour qu’émerge le Mali-Kura.

    A la fin de la transition, le CNT aura échoué si des anciens, y compris des anciens premier ministres, qui ont géré négativement le Mali et fait perdre des parties importantes du territoire national ne sont pas auditionnés publiquement par les Conseillers du CNT.

    Il n’y aura jamais le Mali-Kura sans la vérité et la justice que doivent au peuple malien les anciens politiciens qui alliés à la France et à des Occidentaux ont poussé le Mali dans la ravin !

    En particulier, il faut faire la lumière sur les événements de Kidal. Comment se fait-il que le Mali a avec la visite de l’ancien premier ministre perdu beaucoup de ses militaires et cadres de l’administration et la moitié du territoire national alors que des accords de défense liaient juridiquement notre pays à la France et que ce dernier État devait assistance au Mali ? La France a-t-elle à l’époque trahi les dirigeants et donné des informations aux groupes terroristes comme récemment avec les Ukrainiens pour faire perdre des batailles à notre armée nationale et par conséquent des territoires ?

    Il y a des questions politiques sur lesquelles le CNT doit impérativement se pencher publiquement en convoquant devant lui des responsables politiques maliens dont certains sont toujours très actifs en politiques et dans les médias.

    • Pourquoi tu as la haine contre Moussa Mara ? Il t’a fait quoi ?
      Tu es un avocat, il faut te chercher des clients au lieu de haïr les gens.
      Il te connais parfaitement. Tu crois que tu es anonyme, tu te trompe.
      Si tu es un homme, tu sais où il se trouve.
      Tu as dis que le CNT n’est pas une assemblée, ses membres ne sont pas des députés. Tu as oublié de dire que le Gouvernement est illégal.
      Comment une institution illégale peut écouter un ancien premier ministre légal ? En vertu de quelle loi ?

      • “Il te connais parfaitement. Tu crois que tu es anonyme, tu te trompe.”

        Tu sais, l’intimidation n’a jamais marché et ne marchera pas avec moi. Il faut tout essayer contre moi sauf ça.

        Moussa Mara peut demander à ses maîtres français, aux services secrets et non secrets de l’État français qui me harcèlent constamment depuis 5 ans, si je suis influençable ou intimidable.

        J’ai toujours dit et je répète que je ne me suis jamais caché pour publier quelque chose. Ça serait trop lâche. Simplement, les règles de base sur les réseaux sociaux sont d’écrire ses commentaires sous pseudo et non avec son nom, prénom, date de naissance et adresse personnelle.

        Moi, je connais Moussa Mara beaucoup plus qu’il ne peut me connaître. Il y a peu de choses de la vie privée et publique de Moussa Mara qui puisse échapper à la connaissance des Maliens.
        Me concernant, il peut avoir mon identité et quelques informations sur moi, soufflés à son oreille y compris par les services d’espionnage français avec lesquels il pourrait être en contact. Mais il a un esprit trop limité pour être en mesure de me connaître.

        Par principe, je ne discute jamais publiquement de la vie privée et personnelle des gens. Ce n’est pas avec Moussa Mara que je vais commencer à le faire.

        Je cause ici publiquement de la vie publique et de sujets d’intérêt public auxquels le politicien et ancien premier ministre Moussa Mara a été mêlé.

        Je ne hais pas Moussa Mara. Je ne hais personne d’ailleurs. Je ne fais que le prendre au mot quand il nous donne des leçons de démocratie, de respect du droit, de redevabilité et d’exemplarité.

        L’un des épisodes les plus terribles de l’histoire du Mali, c’est la visite de Moussa Mara à Kidal, ainsi que la perte d’une grande partie du territoire national et l’accord dit d’Alger qui ont suivi cette visite.

        Il est le principal acteur et responsable vivant de ces événements.
        L’Etat du Mali et les Maliens ont accordé à Moussa Mara durant une décennie des avantages matériels considérables. La moindre des choses est que Moussa Mara fasse preuve d’esprit démocratique et patriotique en acceptant d’être auditionné devant l’équivalent fonctionnel du parlement pour expliquer clairement et complètement ce qu’il s’est passé avant, pendant et après sa visite à Kidal.

        Moussa Mara doit nous dire surtout quelle a été sa responsabilité, quelle a été dans la perte de Kidal la responsabilité de la France et de son armée auxquelles le Mali était lié par des accords militaires d’assistance et de défense. Dans quelle mesure les accords militaires et de défense ont été respectés par la France à l’époque de la visite à Kidal ? La France, à l’époque, a-t-elle aidé ou trahi le Mali pour favoriser les rebelles et les terroristes dans le nord ?

        C’est le CNT qui est compétent pour cette audition. CNT qui est pleinement constitutionnel et légal, évidemment. La nouvelle Constitution adoptée au Mali par le peuple malien par référendum consacre d’ailleurs implicitement l’existence du CNT dans son article 190.

        Si on va sur ce terrain, on argumentera aussi que l’armée française a pénétré et s’est maintenue sur le sol malien de façon illégale et anticonstitutionnelle, puisque son entrée au Mali et l’accord Serval non approuvé par le parlement malien ont été imposés sous un régime putschiste de transition, régime qui d’ailleurs n’a à l’époque demandé à la France qu’un appui feu aérien et non des troupes militaires françaises au sol pour occuper le pays.

        Il y a beaucoup de choses qui doivent être clarifiées publiquement devant le CNT par les acteurs principaux maliens durant le régime français d’occupation et de protectorat. Après, on pourra passer au Mali-Kura et écouter les leçons de Moussa Mara qu’il nous donne à longueur de journée.

    • 1. Le CNT auquel Fomba appartient est l’une des institutions les plus inefficaces du Mali, même s’il est vrai qu’il comprend des personnes patriotes et/ou compétentes.

      D’où tirez vous que ce machin soit une institution ? Tu es au défi de citer un seul texte au Mali attribuant le statut d’institution à cette coquille vide qui n’est qu’une risible boite de résonance.

      2. Le CNT n’est pas l’Assemblée nationale. Les membres du CNT ne sont pas des députés. Ils ne doivent pas s’embourgeoiser là-bas grâce aux rémunérations de députés qu’ils touchent, (…)

      Là on est bien d’accord. Tu devais seulement ajouter qu’il est illégal et illégitime comme l’avait aussi dit en son l’actuel PM putschiste. Et il donnait même des arguments comme le mode de désignation des membres de ce machin aux antipodes des conventions entre putschistes.

      Pensées rebelles.

  2. quel IBK ?
    LE Monsieur est mort et enterré, il a quitté le pouvoir depuis 4 ans et tu t’accroche à lui ?
    Si tu n’as rien à dire, il faut fermer ta bouche.
    Pourquoi toujours chercher à incriminer le passé au lieu de construire l’avenir. Tu crois que critiquer le passé va nous faire avancer ? Si tu veux critiquer, la transition de maintenant est un sujet de critique infini.

    • Le passe a des consequences sur le present et le future! Les politichiens démocrates sous Alpha Omar Konare, ATT et IBK ont democratise la corruption au Mali et nous vivons les consequences de leurs acts. Nous allons apprendre de notre passe pour ne pas répéter les memes âneries!

  3. Boua le ventru IBK, le Mande Zonkeba, ne dirigeait rien et son meilleur conseiller Karim Keita passait son temps a acheter des cuisses des prostituees Espagnoles sur mer! Ses meilleurs employes Boubou Cisse, Ben Barka, Foune, Boubeye et Hubert Coulibaly étaient experts en corruption, son beau-père Isak Sidibe aimait voir les jeunes fesses a l’Assemblee Nationale et son grand ami Mahmoud Dicko est un terroriste et un pilleur du trésor public avec a son joli beau-fils Issa Kaou Djim!

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