#AES : Trois présidents, une vision

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Ces dirigeants représentent le visage du changement dans les rapports entre leurs pays et certains partenaires historiques voire stratégiques

L’actualité brûlante au niveau de la région du Sahel reste dominée par la création de la Confédération entre les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), c’est-à-dire le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les dirigeants des trois pays, qui n’entendent plus accorder de chèque en blanc à aucun partenaire qui nourrirait un dessein noir pour les peuples de l’AES, ont adopté l’acte constitutif de cette nouvelle organisation lors du premier sommet des chefs d’État. État de l’AES, tenu le 6 juillet dernier à Niamey au Niger. Ce rendez-vous historique a vu les trois chefs d’État, à savoir le général de brigade Abdourahamane Tiani du Niger, le colonel Assimi Goïta du Mali, le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, représentent le visage du changement dans les rapports entre leurs pays et certains partenaires historiques, voire stratégiques. Ils entendent désormais affirmer leur souveraineté face à ceux qui étaient absolument les seuls maîtres du jeu politique et diplomatique dans la région ouest-africaine. Aux injections desquelles certains dirigeants africains obtempéreraient, le petit doigt sur la couture du pantalon.

Le communiqué final du sommet de l’AES a révélé les grandes ambitions de l’organisation notamment la création d’une banque d’investissement de l’AES pour booster l’économie des pays du Sahel, la mise en place d’un fonds de stabilisation et un outil de défense pour la souveraineté des trois pays. à noter que ces différentes actions seront soutenues par une stratégie de communication en vue de donner une information saine à l’opinion nationale. Ce à quoi, s’attaqueront les ministres chargés de la Communication de l’espace AES, sous la houlette de leur homologue malien Alhamdou Ag Ilyène.

Mais il faut s’attendre à un matraquage médiatique sur la sortie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de nos trois pays par certains médias. Ces derniers distillent à dessein de l’ivresse sur les documents de voyages et la circulation des personnes et leurs biens dans les pays de la Cédéao. Mais les Maliens restent déboutés et ont droit à leurs bottes. Débout sur les remparts, ils souhaiteraient majoritairement que les autorités de la Transition ne cèdent pas le moindre pouce de terrain sur la ligne du redressement (l’affirmation de la souveraineté et la refondation du pays).

Mais a-t-on besoin de sortir d’une grande fabrique de cadres pour comprendre que cela ne se fera pas sans grande difficulté ? Surtout pas sans une résilience du peuple, parfois à bout de patience. En tout cas, il y a aujourd’hui trois présidents de Transition qui partagent la même vision, s’inscrivent dans la même posture de défense des intérêts de leurs pays.
Les dirigeants ont besoin de s’entourer de l’estime et de la confiance du peuple. Mais surtout de rassurer celui-ci. La sortie médiatique bien a propos du patron de la diplomatie malienne, le ministre Abdoulaye Diop, sur les antennes de nos confrères de Bozola (Ortm) participe de cette volonté de rassurer l’opinion. Il a été on ne peut plus clair : «Nulle part dans le communiqué final du 65è Sommet ordinaire de la Cedeao, on ne fait référence aux restrictions de la libre circulation des citoyens des pays de l’AES».

Pour une certaine opinion, notre pays peut se prévaloir de certaines certitudes. Pour une autre partie, le chemin est encore long parce que consciente qu’il est beaucoup plus compliqué de rebrousser chemin après avoir marqué une certaine rupture dans la façon de gérer et de définir la politique étrangère du pays. Toutes les appréhensions réelles ou diffuses doivent être circonscrites. Les citoyens de l’AES adhéreraient globalement à l’initiative de création de la Confédération. D’aucuns diront que c’est une vue de l’esprit, mais un petit sondage d’opinion à une échelle circonscrite permet d’y croire.
Tous nous sommes conscients que la situation reste fragile, mais il faut plus de patience, de résilience pour acter définitivement le changement dans les rapports de force.

Amadou SOW

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. POURQUOI UN MILITAIRE AU POUVOIR N EST PAS ILLÉGAL, PUTSCHISTES NON PAS ILLÉGAUX DEVANT LES CIVILS CORROMPUS

    DES ÉTRANGERS MANIPULATEURS, S INSTALLANT DANS LES NATIONS D AUTRUI SE SONT FINALEMENT EMPARÉS DU POUVOIR PAR FOURBERIE ET FORNICATION, QUAND ILS S Y SONT BIEN INSTALLÉS, ILS ONT COMMENCÉ À PONDRE DES LOIS EXCLUANT LE PEUPLE DÉSORMAIS DOMINÉ DU POUVOIR VERTICAL, AINSI LES CITOYENS DEVRAIENT DÉSORMAIS S ENGAGER ET MOURIR POUR LA CITÉE MAIS NE JAMAIS RÉCLAMER LE POUVOIR AUX OCCUPANTS ÉTRANGERS ‘CIVILS’, QUIENVERAIENT PLUS FRÉQUEMMENT LES AUTOCHTONES AUX COMBATS POUR MOURIR PLUS NOMBREUX, SOLDATS ILS N AVAIENT PAS DROIT AU POUVOIR QUI DÉSORMAIS EST UNE AFFAIRE DE SANG NOBLE ARISTOCRATIQUE CHOISI PAR DIEU.
    CES LOIS DE DISCRIMINATION CONTRE LE PEUPLE ET SES SOLDATS, SON ARMÉE SONT DÉBILEMENT PASSÉES À NOS JOURS, NOS LOIS COPIÉES COLLÉES, LOIN DE NOS TRADITIONS DE VIE ET DE POUVOIR. UN MILITAIRE QUI PEUT MOURIR POUR LA NATION A LE PLEIN DROIT AU POUVOIR. SOUNDJATA, SOUMAORO, BITON, FARAHOUNAH, SONI ALI, BABEMBA, TIEBA, TOUS DES CHEFS DE GUERRE ET DES MILITAIRES.

  2. Que vive l’AES—QUE VIVE LE PRESIDENT ASSIMI GOITA–QUE VIVE LE PRESIDENT IBRAHIM TRAORE–QUE VIVE LE PRESIDENT TIANI. Adieu a la FRANCEDEAO—Adieu a la FRANCAFRIQUE– Adieu aux ‘démocrates Maliens’ Alpha Omar Konare, Amadou Toumani Toure, Ibrahim Boubacar Keita et leurs valets de politiciens affilies qui ont democratise tous la corruption, la délinquance financière et l’achat des consciences au Mali.

    • Et Adieu les Vieillards indignes imbéciles qui passent leur triste vie devant leur écran sur maliweb.
      Djougou Sago Den

  3. Ce ne sont pas trois présidents.
    Ils n’ont été élus par personne. Ils n’agissent que pour eux-même.
    Ce sont trois militaires qui ont retourné les armes contre leurs peuples.
    Celui du MALI a même fait venir des mercenaires dans son pays. Le Bébé Naloma du Burkina fait la même chose mais en cachette. Le Gros ventre du Niger a trahi son chef. C’est un militaire traître. Le contraire de l’esprit militaire. Un militaire digne de ce nom ne trahit jamais.
    Trois putschistes qui ont usurpé le pouvoir. Leurs vision se résume en un mot. Protéger leur vol du pouvoir. Pour cela, ils n’hésitent pas à conduire les trois pays dans l’isolement. Ils manipulent les abrutis et emprisonne ceux qui conteste leur légalité.

  4. sangare tu es une honte car si Jerry Rawlins et Thomas Sankara ont aime leur nation, ton farfelu Alpha Omar Konare n’a fait que détruire les FAMA et democratise la CORRUPTION et a donne des galons de colonel a son fils après son entree a l’EMIA par la fenêtre, sangare ton leader farfelu Alpha Omar Konare est un traître et un nègre de maison pour Paris.

  5. Les puchistes croient pouvoir sauver leurs pouvoirs en s’unissant.
    C’est peine perdue.
    ILS SONT VENUS PAR LES ARMES,ILS PÉRIRONT PAR LES ARMES!!!!
    Le hic est qu’ils sont entrain de traîner leurs populations dans leurs aventures sans issues.
    ON NE DEVIENT PAS SOUVERAIN EN RESTANT DANS LES FRONTIÈRES HÉRITÉES DE LA COLONISATION.
    Il faut d’abord passer par la réalisation de l’unité de l’Afrique par laquelle les frontières tracées par le colonisateur sont effacées.
    Ça commence d’abord par les regroupements régionaux c’est-à-dire la CEDEAO en Afrique de l’ouest.
    Si on pense que ce regroupement est infiltré par le colonisateur,on le combat à l’intérieur.
    On ne fuit pas comme sont entrain de faire les trois puchistes.
    Les vrais souverainistes bon teint l’ont fait tels G.RWAILINGS du ghana, ALPHA OUMAR KONARE du Mali, SANKARA du BURKINA.
    Le président ÉLU du Sénégal est entrain de le faire.
    ON N’ABANDONNE PAS SA FAMILLE AU MOTIF QU’ELLE EST CONTRÔLÉE PAR UNE PUISSANCE ÉTRANGÈRE.
    La vérité est qu’on a peur de perdre le pouvoir.
    On sait que respecter les règles de la CEDEAO,c’est perdre le pouvoir.
    Une manipulation éhontée est mise en œuvre pour l’accuser d’être conduite par la France.
    La France, à raison,défend ses intérêts.
    Elle sait que les puchistes agissent contre ses intérêts.
    Sachant que les règles de la CEDEAO obligent à organiser les élections, elle demande qu’elles soient respectées.
    Les puchistes l’ont considéré comme une injonction.
    AU LIEU D’AFRONTER LA FRANCE SUR LE TERRAIN DE L’ESPACE DE LA CEDEAO,LES PUCHISTES ONT PRÉFÈRÉ FUIR.
    C’est une lâcheté.
    G.RWAILINGS qu’on considère comme une référence n’aurait jamais abandonné la CEDEAO au motif qu’elle est manipulée par une puissance étrangère.
    Il aurait décidé de la chasser au lieu de contribuer à affaiblir une organisation destinée à permettre aux africains d’être unis.
    Créer l’AES contre la CEDEAO, c’est affaiblir l’Afrique.
    Dans ce cadre, les puchistes sont des traites.
    Ils vont mourir comme des chiens!!!
    Wait and see!!!

  6. Amadou si tu penses que la tres maudite France était un partenaire du Burkina, du Mali et du Niger tu te trompes, c’était une force d’exploitation et d’asservissement, alors ces trois dignes fils de l’Afrique Assimi, Ibrahim et Tiani ont mis fin a cette relation colonialiste et pratique esclavagiste.

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