Transition : La présidentielle finalement prévue en 2025 ?

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Les autorités de la Transition ont-elle décidé d’organiser la présidentielle, donc de passer la main à un président élu en 2025 ? C’est en tout cas l’espoir que suscite la réapparition  d’un chapitre «élections» dans le projet de loi de Finances 2025. En effet, retirés in extremis de la loi de finances 2024, les frais liés à l’organisation des élections générales réapparaissent dans celle qui se trouve sur la table du Conseil national de Transition (CNT) dont la session budgétaire s’est ouverte le lundi 7 octobre 2024.

Le nouveau budget électoral est en hausse de 10 milliards de F CFA par rapport à celui de 2023. En effet, le montant alloué aux «dépenses électorales» s’élève à 80,750 milliards de F CFA, contre les 70,750 milliards de F CFA prévus en 2023. On note aussi une hausse du budget de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) qui passe de 4,935 milliards FCFA à 6,093 milliards de F CFA. Si les coûts des élections réapparaissent, les dates de la tenue des scrutins demeurent méconnues. Il faut rappeler que la présidentielle avait été initialement prévue pour février 2024 avant d’être officiellement reportée, en septembre 2023. Et depuis, aucun nouveau calendrier électoral n’a été dévoilé ni par le gouvernement ni par l’AIGE.

AES : Les contours de la libre circulation au Sahel balisés à Bamako

Les experts de l’AES se sont retrouvés du 2 au 3 octobre 2024 à Bamako
autour de l’harmonisation des documents de voyage organisé à Bamako

Les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont fait un «pas qualificatif» vers l’adoption d’un document unique de voyage à l’occasion des travaux des experts sur l’harmonisation des documents de voyage organisé à Bamako du 2 au 3 octobre 2024. Les discussions ont porté sur la création d’un passeport et d’une carte d’identité biométrique communs ainsi que sur l’établissement d’un visa communautaire. Ces mesures visent à renforcer la sécurité documentaire, à faciliter les déplacements des populations et à favoriser l’intégration régionale.

«Ces deux jours d’échanges ont permis de faire un pas qualificatif vers l’objectif ultime de mise en circulation d’un passeport biométrique sécurisé de l’Alliance des États du Sahel», s’est réjoui le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine, ministre de la Sécurité et de la Protection civile lors de la cérémonie de clôture. Selon lui, cette avancée traduit la volonté et l’engagement des chefs d’États des trois pays à «garantir la mise en circulation de documents de voyage et d’identité biométriques fiables et sécurisés». Et d’ajouter, «les résultats obtenus constituent un tournant décisif vers la concrétisation de la vision des chefs d’État de l’AES : créer un espace où les citoyens burkinabé, maliens et nigériens pourront circuler librement, sans entraves». Selon des experts, les travaux ont notamment recommandé, entre autres, l’élaboration de spécifications techniques communes pour les documents de voyage.

SANTE: L’OMS indique que 996 personnes sont décédées du mpox en Afrique cette année 2024

© Fabrice COFFRINI Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse le 20 décembre 2021 au siège de l’OMS à Genève

Selon un dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur le mpox dans la région africaine, un total de 15 pays ont été touchés par la maladie et ont une transmission active, définie comme les cas signalés au cours des six dernières semaines. Au total, 37 325 cas suspects, dont 996 décès et 6.602 cas confirmés, ont été signalés depuis le début de l’année 2024 dans la région, a indiqué l’OMS. Elle a indiqué qu’un nombre important de cas suspects n’ont pas encore été testés et «ne sont donc jamais confirmés» en raison d’une capacité de diagnostic limitée.

Xinhua

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3 COMMENTAIRES

  1. C’est pas une priorité.
    Sinon on vote Demain Assimi va l’emporter à au moins 75%.
    Il est temps de chercher notre propre voie de gestion du pouvoir.
    Avant que l’occident ne mette pieds au Mali la gestion du pouvoir se faisait comment?
    Faut juste ameliorer les faiblesses.Si faiblesses il ya.
    Nous avons vu les limites de la democratie occidentale en Afrique.
    C’est pas la democratie que l’occident veut.

  2. “Transition : La présidentielle finalement prévue en 2025 ?”

    Oui, il faut espérer que l’élection du président de la république intervienne en 2025 !

    La “réapparition d’un chapitre « élections » dans le projet de loi de Finances 2025” est un signe de la volonté des autorités publiques d’aller dans ce sens.

    Le récent passage de certains colonels au grade de général est aussi un signe dans ce sens.
    Par ailleurs, cette mesure récompense le mérite de nos chers colonels et évitera à l’avenir des frustrations et des mécontentements en cas de changement de fonction dans l’état qui est inévitable.

    Désormais, au Mali, toutes les conditions sont réunies pour organiser l’élection présidentielle très rapidement, au plus tard dans la première moitié de 2025. Les législatives pourront attendre un an ou deux si c’est Assimi Goïta qui se présente et est élu à la fonction de président pour notamment poursuivre les actions militaires complexes avec le soutien de la Russie.

    Moi, comme beaucoup de Maliens, mis à part en particulier le volet défense et sécurité et le volet diplomatie, ainsi que le travail du ministre de l’économie et des finances et celui des mines qui ont su faire preuve d’adaptation dans un contexte très difficile de sanctions économiques téléguidées par la France, je suis globalement déçu par les résultats de la transition.

    Le bilan général de la transition n’est globalement pas bon, sans que ce jugement de ma part signifie que les régimes précédents ont fait mieux ou que le prochain régime fera mieux.

    En particulier, certains membres du CNT, ministres et le premier ministre semblent ne pas avoir compris que si un “pouvoir exceptionnel” leur a été confié dans le cadre d’un “régime d’exception”, les Maliens sont en droit d’attendre d’eux des “résultats exceptionnels”. Or, les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous. On est, en esprit et en pratique, malheureusement loin du Mali-Kura promis.

    Les réformes pour avoir une justice, une administration publique, une valorisation de nos langues nationales africaines dans l’administration et l’enseignement, une formation des jeunes et un marché du travail en quantité et en qualité n’ont pas été faites ou n’ont pas donné de résultat satisfaisant. On peine même à voir et comprendre la vision du gouvernement sur ces sujets fondamentaux. Je répète qu’il faut dans ces domaines des “résultats exceptionnels” au Mali. Qui n’est pas capable de résultats exceptionnels ne doit plus avoir une place dans le futur parlement et gouvernement. Il doit se diriger vers autre chose dans la vie professionnelle.

    Si Assimi Goïta se présente et est élu président de la république, il doit grâce à la nouvelle légitimité populaire être sans pitié dans la mise à l’écart de certains pour choisir d’autres plus compétents, s’il veut propulser véritablement le Mali-Kura.
    Devra à l’avenir dans le choix aux emplois publics prévaloir davantage le critère de la compétence professionnelle pour avoir le maximum de résultats par rapport au critère actuel de la fidélité visant à maintenir un régime fragile du fait du mode de prise de pouvoir originel.

    Pour faire émerger le Mali-Kura véritable à la place de discours politiques non suivis de réalisation, il faut absolument un nouveau président élu au suffrage universel direct qui aura la légitimité politique suffisante pour rapidement casser le CNT et le gouvernement. Il faudra alors nommer à nouveau les membres du CNT, un nouveau premier ministre et des nouveaux ministres mais en gardant les ministres actuels les plus compétents dont les résultats sont jugés exceptionnels.

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