Scandale diplomatique au Salon des énergies renouvelables

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Les malaises diplomatiques sont en train de devenir la marque de fabrique de la Transition. Après avoir affronté plus ou moins victorieusement la CEDEAO et successivement l’ONU et l’Algérie, c’est au tour des Etats-Unis de passer à l’épreuve des 5 Colonels. Il ne leur a pas suffi de réagir précédemment par un brûlot contre les autorités américaines pour le gel d’avoirs et autres sanctions infligées à des éléments de l’armée malienne ; il fallait pousser l’audace au point de ravaler les Washington en deçà de ses ennemis jurés. Le prolongement du malaise s’est joué, la semaine dernière, au Salon dédié aux énergies renouvelables, un événement dont l’ouverture a drainé du beau monde au Palais de la Culture. Au nombre des hautes personnalités figuraient notamment les ambassadeurs de divers pays parmi lesquels les Etats-Unis – dont la représentante ne pouvait souffrir que son pays soit reléguée au profit de ses homologues de Russie et d’Iran. Sans le moindre clin d’œil aux Etats-Unis, à l’ouverture dudit salon, Mme Rachna Korhonen a préféré vider la salle en pleine cérémonie pour protester contre les sollicitudes ostentatoires des officiels maliens à l’endroit des deux autres pays rivaux. Il y a de quoi s’interroger sur le brusque retour de la gênante question électorale au-devant de la scène.

La douane maintient la cadence intacte

Rien n’arrête plus les services de douane. Après un mois de janvier exceptionnel bouclé avec 63 milliards de recettes réalisées, la récolte de février s’est conclue approximativement dans la même fourchette. Nos sources évoquent, en effet, plus de 62 milliards réalisés sans les contentieux et en dépit de l’impact de facteurs imprévus sur l’environnement économique : crise énergétique, sortie de l’espace CEDEAO, etc. Après deux mensualités fructueuses, les Douanes maliennes se maintiennent ainsi dans la cadence appropriée pour l’atteinte des objectifs annuels fixés par les hautes autorités. Elles ont pour tâche, en clair, de mobiliser la somme de 798 milliards qui ne semblent pas au-dessus de la détermination des équipes de l’inspecteur-général Amadou Konaté. Depuis son arrivée à la direction des douanes, l’actuel DG n’a de cesse de soulever les montagnes et de les superposer pour les hisser à la dimension des espoirs qui reposent sur sa structure en tant que principale pourvoyeuse de ressources publiques.

Rassemblées par la Rédaction

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