Pour ou contre la tenue des élections ?

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Des voix s’élèvent de plus en plus pour ou contre la tenue des élections. Après quatre (04) ans de transition avec un bilan mitigé, il y a nécessité d’aller aux élections. La transition aura cinq (05) ans le 18 août prochain. Presque un mandat finissant. Les Maliens sont plongés dans le noir, faute de vision politique et de ressources humaines compétentes.

Quatre (04) ans sans électricité et pour nous narguer, on nous parle d’une promotion de vente de panneaux électricité. De qui se fout-on ? La seule porte de sortie de cette transition, c’est la tenue d’élection avec le président de la transition comme candidat. Le terrain politique est différent de la caserne. Ceux qui sont contre la tenue des élections sont les ramifications de l’ancien parti unique (UDPM), érigées en mini partis politiques.

CEDEAO quitter mais rester dans l’UEMOA ?

Le Mali est un pays de transition entre la forêt et le désert. On ne saurait isoler le Mali. Notre pays est un État successeur de l’ancien Soudan qui fut l’un des territoires de la Fédération d’Afrique occidentale française (AOF). Le Mali est également l’héritier du prestigieux empire médiéval auquel il a emprunté son nom (Mandé).

Il faut tenir compte de cette double filiation si l’on veut comprendre les réalités politiques, économiques, sociales et culturelles. C’est un pays de transition entre la forêt au sud et le désert au nord. Il occupe une position centrale qui constitue à la fois un avantage stratégique et géopolitique.

La seule référence et le seul repère pour beaucoup de Maliens et panafricanistes reste et demeure le père de la Nation Modibo Keïta qui a, à son passif plusieurs engagements, pris en Afrique de l’Ouest, tel le rassemblement démocratique africain de 1946, la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, 1963).

En 1975, date de la création de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), à Lagos au Nigeria, organisation régionale qui regroupe huit (08) pays africains de la zone CFA, notre pays est parmi les États fondateurs de cette organisation. Elle regroupe cinq (05) pays anglophones et deux (02) lusophones: le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone. Notre pays a pris la décision de quitter la CEDEAO, mais de rester dans l’Union économique monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Qu’adviendra-t-il ?

La Rédaction

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