Le budget 2025 entre arbitrage et arbitraire

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L’exercice budgétaire prochain est en passe de s’amorcer avec des lacunes d’une grossièreté jamais égalée. En cause, une violation inédite des principes sacro-saints sur lesquels repose la conception d’une loi de finances. En atteste une budgétisation des élections dont aucun acteur du processus électoral n’a eu connaissance à l’élaboration. Une évaluation des dépenses électorales sans arbitrage budgétaire, selon toute évidence, d’où les soupçon d’une transposition arbitraire des précédentes prévisions des élections générales de 2018 sous IBK. En témoigne, selon nombre d’observateurs, une similitude criante des allocations retenues d’une année électorale à l’autre. De quoi justifier les doutes sur la réalité de l’inscription budgétaire en question, de même que les suspicions pèsent sur la sincérité de la loi de finances dans son ensemble. Elles ont trait entre autres à la réduction des inscriptions retenues pour le compte de la Défense et de la Sécurité jusqu’à 80 milliards, alors que les dépenses des deux secteurs avaient été précédemment sous-évaluées à concurrence de 200 milliards environ, redressés au moyen d’un collectif budgétaire. Sur la question, le bras de fer s’annonce corsé entre le CNT et l’Hôtel des Finances.

Quid des emprises d’ambassades ?

L’hivernage tend vers son épilogue mais les enseignements sont censés demeurer entiers quant aux causes et conséquences des énormes dégâts occasionnés cette année. Au nombre desquelles figurent des facteurs d’inondation que les autorités de transition ont promis de circonscription dans le cadre des mesures d’urgences. Une vaste opération de curage des caniveaux a été ainsi lancée à coups de mises en garde de tous les riverains, y compris des représentations diplomatiques. Un communiqué officiel du département ministériel en charge des équipements fera même injonction aux ambassades de débarrasser le passage des eaux de ruissellement de leurs gênantes barrières sécuritaires installées sur leurs emprises. On s’attendait naturellement à une deprotection des leurs locaux bardés d’abris en sacs de sable, mais le spectacle n’aura vraisemblablement plus lieu, Comme qui dirait la mesure annoncée ne visait qu’à les tenir pour responsables des désagréments et sinistres occasionnés par les phénomènes naturels.

Rassemblées par  la Rédaction

 

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