La Cedeao timide sur les droits et libertés

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Après une longue léthargie consécutive à ses menaces et mises en garde jamais suivies d’effets, l’organisation sous-régionale veut donner signe de vie. Elle se débat du mieux qu’elle peut et tente de rebondir de sa cuisante démystification à travers un regard sur le respect des droits et libertés individuelles. Dans un communiqué récemment rendu public, la CEDEAO hausse le ton sur l’abondance de leurs violations en s’insurgeant contre les arrestations arbitraires qui ont pignon sur rue au Burkina Faso. Dans ce pays de l’AES, en effet, la chape de plomb du régime putschiste se caractérise par une singulière asphyxie des droits et libertés fondamentales à travers des persécutions tous azimuts. Bref, une chape de plomb à peine plus pesante que dans les autres pays voisins de même obédience putschiste d’où les sonnettes d’alarme retentissent avec la même inquiétude. Sauf que la solidarité des trois pays en matière de désacralisation des principes démocratiques gagne en ascendant sur l’attachement communautaire aux dits préceptes, à mesure que les organes de la CEDEAO peinent à imposer le protocole additif qui sous-tend la gouvernance politique de cette organisation sous-régionale.

Le septentrion en passe de craquer sans la Minusma et les ONGs

Alors que les palliatifs annoncés par les autorités de transition tardent à voir le jour, les bénéficiaires de la présence étrangère dans le septentrion font prématurément les frais de leur retrait. Avant même le départ définitif de la Minusma, en effet, les cris du cœur commencent à fuser et traduisent pour le moins l’incompétence des structures nationales à combler le vide qu’elle va laisser. C’est l’impression qu’il se dégage, en tout cas, des signaux d’alerte en provenance de communautés affectées par les déplacements forcés. Leurs porte-voix les plus attitrés décrivent une situation qui frôle la catastrophe et invitent en même temps les autorités compétentes à envisager des mesures urgentes pour en limiter les conséquences macabres. Les mêmes sources font état notamment de nombreux cas de décès liés à la dégradation de la situation humanitaire dans les zones de concentration de sinistrés à Menaka et à Gao. Aucune réponse n’est apparemment signalée aux niveaux local ou national alors que la plupart des intervenants traditionnels dans le domaine ont plié bagage à la demande de Bamako.

Rassemblées par la Rédaction

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1 commentaire

  1. La CEDEAO instrumentalisée par la maudite France le pays de SODOM et GOMORRA n’a aucune légitimité et aucune légalité, elle doit laisser nos patriotes presidents Assimi, Ubrahim et Abderahman travailler en paix avec le soutien de leur peuple!

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