Et si le PM avait marché sur les platebandes du PT ?

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Aussitôt installé, le nouveau PM est passé à la vitesse supérieure pour tenter d’apporter la solution partout où son prédécesseur était absent ou n’était peut-être même pas admis à agir pour cause d’ostracisme. Dans son champ d’intérêt s’est naturellement retrouvé le secteur de l’énergie et une crise énergétique à juguler, d’où la présence inédite d’un PM dans les locaux d’Edm, en compagnie du tout nouveau responsable de la tutelle. Accueilli en grande pompe comme avatar d’une ère nouvelle, le Général Abdoulaye Maïga est reparti de sa rencontre avec les agents et le directoire d’EDM avec le plein d’orientations et de promesses d’accompagnement. Ce faisant, le Premier ministre a peut-être plus posé les jalons de sa future rupture avec Koulouba qu’il n’a esquissé de solutions à une crise énergétique dont l’argent est le nerf de la guerre. Il a peut-être oublié notamment que l’ancienne ministre de tutelle a souvent répété à l’envi que la crise énergétique est une équation personnellement prise en main par le chef de l’Etat en personne, qui en a fait une préoccupation souveraine. À ce titre, les initiatives y afférentes passent toutes par Koulouba et les solutions y germent comme cela avait été le cas avec la commande nébuleuse des 27 groupes électrogènes attribuée à Assimi Goïta.

L’OCLEI passe à côté de sa mission

Est-ce pour justifier la grasse rémunération de ses services que cette structure de lutte contre l’enrichissement illicite fait montre de plus d’ardeur à la tâche ? En tout cas, les rapports n’ont jamais été abondants que sous la Transition, comme pour rivaliser avec d’autres services apparentés sur un domaine cher aux autorités : la lutte contre l’impunité. Sauf que l’OCLEI s’y prend en passant à côté de la plaque, du moins dans le rapport qu’il vient d’accoucher sur l’entreprise OZONE. Le document produit par les services de Moumini Guindo révèle plus de 87 milliards dépensés dans les opérations d’assainissement de la ville de Bamako dans des conditions opaques. L’Office en juge notamment par la contraction de conventions par-dessus la tête du district en tant qu’entité bénéficiaire, ainsi que par le biais d’une garantie autonome assurée par la tutelle. Seulement voilà : les pratiques dénoncées auprès des autorités ne concluent sur la moindre trace d’enrichissement illicite ou d’augmentation spectaculaires d’avoirs. Il en résulte que le rapport de l’OCLEI se distingue à peine de ceux du BVG où son président avait effectué un passage.

Rassemblées par  la Rédaction

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