CPI : 22 ans requis contre Al Hassan

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L’affaire Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmou continue son cours à la Cour pénale internationale (CPI). Portée devant la CPI depuis 2018 à travers un mandat d’arrêt délivré le 27 mars 2018, ladite affaire continue d’évoluer au compte-gouttes avec des épisodes séquentiels pendant que le mis en cause est actuellement détenu par la Cour. Le récent épisode concerne la peine requise contre Al Hassan qui a été déclaré coupable, par les juges de la CPI le 26 juin, d’une partie des charges portées à son encontre concernant des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis entre avril 2012 et janvier 2013 à Tombouctou. Dans son communiqué en date du 18 septembre, la CPI a indiqué que : “Le 4 septembre 2024, les juges de la Chambre de 1re instance X (10) avaient entendu les observations des parties (défense et procureur) et des participants (représentants des victimes) sur la sentence”.  Pendant cette audience, ajoute la Cour, le Procureur a requis 22 ans d’emprisonnement contre Al Hassan. Quant à la date du prononcé de la sentence, elle n’a pas encore été fixée, peut-on lire.

Sécurité : Les sept marchés à bétail fermés

Après les attaques terroristes du mardi 17 septembre dernier contre l’Ecole de gendarmerie de Faladiè, les actes de terreur ont eu des conséquences au-delà des dégâts causés dans l’enceinte de l’école. Dans le feu des faits, les usagers de quelques marchés à bétail de Bamako se sont estimés être des victimes collatérales.

Dans le viseur du gouverneur du district, ce sont 7 marchés à bétail à travers la capitale qui ont été sommés de fermer. Il s’agit notamment des marchés à bétail de Lafiabougou-Koda, de Sabalibougou, de Faladiè-Solola, de Faladié-Zone aéroportuaire, de Niamana, de Djélibougou et de la Zone industrielle. Dans son communiqué de sommation, le gouverneur de Bamako indique que la décision de fermeture a été prise pour “raisons d’ordre public”.

 

Circulation routière : La chasse aux véhicules “inamovibles”

A la suite des évènements terroristes du début de semaine passée, plusieurs mesures contraignantes ont été prises par les autorités du pays. Outre la mesure de fermeture de certains marchés à bétail de Bamako prise par le gouverneur, le ministère des Transports et des Infrastructures s’est également mêlé de la danse. Sa démarche consiste à libérer certaines voies afin de fluidifier la circulation et de réduire les risques sécuritaires. Dans un communiqué, le département a lancé un ultimatum de 48 h (expiré le vendredi passé) aux propriétaires des véhicules stationnés le long des voies routières pour procéder à leur retrait. “Passé ce délai, ils s’exposeront à l’application des sanctions prévues par la réglementation en vigueur au Mali”, a prévenu la ministre Mme Dembélé Madina Sissoko tout en justifiant cette mesure contre ces engins “inamovibles” en ces termes : “Les véhicules stationnés le long des axes routiers constituent une entrave à la circulation routière et un risque pour la sécurité publique et la sécurité nationale”.

Rassemblées par

Alassane

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