Brèves : Retrait Cédéao : Le secteur privé va agir

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Après s’être retirées de la Cédéao, les autorités maliennes ont rencontré les patrons du secteur privé pour les mettre dans le bain de la situation de façon officielle. A l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, Mossadeck Bally s’est prononcé sur la position du Patronat. « Le secteur privé, en tant qu’acteur majeur de l’économie malienne, prend acte de cette décision politique et présume que nos décideurs politiques ont bien analysé les enjeux, les conséquences économiques et les avantages que le pays et la population pourraient en tirer », a espéré le président du Patronat avant d’ajouter que le Patronat, en collaboration avec les autres faîtières et les ordres professionnels, examinera et analysera avec professionnalisme et attention les conséquences de la décision et communiquera, par la suite, les conclusions de cette réflexion au gouvernement dans un proche délai.

Cédéao : Une sortie sans conséquence majeure à en croire le président du Faso

Après avoir annoncé leur retrait de la Cédéao le 28 janvier, les autorités des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) que sont le Mali, le Burkina et le Niger, donnent de garanties à leur peuple. Dans une longue interview, le président de la Transition du Burkina Faso a fait savoir que le choix est bien réfléchi et que les conséquences sont minimes par rapport aux avantages.  « Vous savez pendant longtemps, on a maintenu nos peuples dans une certaine philosophie tendant toujours à nous faire croire que nous ne pouvons rien sans les autres. Quand vous prenez l’AES en termes de population, en termes de superficie, on est très bien. En termes de production normalement, les Etats de l’AES ne devaient rien importer en ce qui concerne les produits agricoles. On crie partout que les Africains meurent de faim, de soif et des projets sont inventés par-ci et par-là pour nous donner par exemple de l’eau potable. L’AES c’est une grosse réserve d’eau souterraine et même de surface. En termes de ressources minérales on n’a rien à envier à quelqu’un. Dans la nature, nous avons des produits comme le karité, c’est une richesse naturelle. Nous ne l’avons pas planté. C’est Dieu qui nous l’a donné. Notre mission c’est d’éveiller les consciences. Il faut que les jeunes se rendent compte de ce qui se trouve chez eux. Une organisation pareille il faut d’abord se rendre compte de ses forces, peser ses faiblesses et à l’issue de cette analyse vous pouvez décider. L’AES est très bien viable », a rassuré le capitaine Ibrahim Traoré.

HAC : La chaîne France 2 suspendue pour quatre mois

La Haute Autorité de la Communication (HAC) a suspendu pour 4 mois les services de France 2 des bouquets des distributeurs autorisés au Mali. Cette décision de la HAC a été justifiée « pour des manquements graves à l’éthique et à la déontologie journalistique ainsi que pour apologie du terrorisme ».  La HAC indique que cette décision intervient après une auto saisine de son collège sur un reportage diffusé le 18 janvier 2024 par France 2 sur la situation sécuritaire du Mali. Elle a identifié des violations flagrantes des normes éthiques et déontologiques dans le reportage diffusé par France 2. « La chaine France 2 a diffusé des contenus qui ont enfreint aux principes fondamentaux du journalisme, notamment en présentant de manière biaisée et partiale des événements d’actualité tout en ignorant le principe de l’équilibre de l’information. Dans son traitement de la situation sécuritaire du Mali, il n’apparait nulle part dans le reportage que l’avis d’une autorité militaire malienne ait été requis sans succès pour avoir son appréciation de la situation. Elle a diffusé des contenus qui glorifient les actes terroristes. Le reportage en question contribue à magnifier et à banaliser la violence, notamment en passant sous silence l’horreur qu’a été l’attaque du bateau « TOMBOUCTOU » sans aucun mot de compassion pour les nombreuses victimes civiles », dénonce l’organe de régulation des médias.

Dialogue nationale : Ousmane Issoufi à la tête du Comité

Ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga reprend du service. Celui qui a été également ministre des Sports vient d’être nommé Président du comité de pilotage du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Le comité qu’il dirige est composé d’une centaine de membres de quasiment tous les bords dont des militaires, des hommes de médias, d’anciens ministres entre autres. Pour rappel, la création du comité intervient le lendemain du rejet du Mali de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger en raison de son « inapplicabilité ».  Le comité dont les décisions sont prises par consensus, à travers son président, rend compte de ses activités au Chef de l’Etat. Selon le décret de création, le comité de pilotage élabore les termes de référence du dialogue et les soumet à la validation d’un atelier national, assure la programmation, la coordination et la supervision des différentes activités du dialogue à l’intérieur et l’extérieur du pays, conçoit et veille à la mise en œuvre du plan de communication et élabore le rapport final du dialogue et le rapport d’exécution de sa mission. Les dépenses de fonctionnement du comité sont imputées au budget national et ses membres bénéficient des avantages et primes forfaitaires fixés par décret du Président de la Transition.

Rassemblées par

Alassane

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