L’atmosphère semble délétère entre l’Etat du Mali et la société minière Barrick Gold. Dans un communiqué, le ministère de l’Economie et des Finances a dénoncé ce qu’on peut qualifier de non-respect de certains accords entre les deux parties. “Après huit mois de négociation, des accords ont été conclus avec plusieurs sociétés dont Barrick Gold qui a pris des engagements dans le cadre d’un accord transactionnel comme en témoigne son communiqué diffusé le 30 septembre. Le ministre de l’Economie et des Finances et le ministère des Mines informent l’opinion nationale et internationale que le groupe Barrick Gold n’a pas honoré les engagements auxquels il a souscrit dans l’accord conclu et dont la mise en œuvre a commencé le 4 octobre”, ont fait savoir les ministres Amadou Kéïta et Alouséni Sanou. La réaction de Barrick Gold est attendue !
Education : 160 nouveaux bacheliers honorés
Les résultats du baccalauréat malien ont été proclamés le 9 août dernier avec un taux de réussite estimé à 27,23 %. Deux mois après, les meilleurs des différentes séries viennent d’être récompensés dans le cadre du Prix de l’excellence. Au total, 160 nouveaux étudiants ont été récompensés par le chef de l’Etat, le général d’armée Assimi Goïta, dont la première nationale Bintou Flamousso Diallo. Présent à la cérémonie, le ministre de l’Education nationale, Dr. Amadou Sy Savane, a salué l’engagement des lauréats. Il a également encouragé ces nouveaux bacheliers à poursuivre sur leur lancée, soulignant l’importance de l’éducation dans le processus de refondation de l’Etat, a rapporté la présidence de la République. La même source ajoute que la première nationale a promis que les lauréats continueront à honorer le drapeau malien et à représenter leur pays avec fierté. Selon les chiffres dévoilés par le ministère de l’Education nationale, l’ensemble des candidats étaient ainsi répartis : 230 979 candidats pour le baccalauréat général, 3258 candidats pour le bac technique et 220 candidats pour bac professionnel
CPI : Al Hassan fixé sur son sort
Le jugement de l’affaire Al Hassan suit son cours à la Cour pénale internationale (CPI). Selon la Cour, sa Chambre de première instance X rendra sa décision, le 20 novembre 2024, sur la peine dans ladite affaire impliquant Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud. “Les juges peuvent prononcer une peine d’emprisonnement de 30 ans maximum ou, si l’extrême gravité du crime et la situation personnelle du condamné le justifient, un emprisonnement à perpétuité. Les juges peuvent aussi y ajouter une amende ou la confiscation des profits, biens et avoirs tirés directement ou indirectement du crime commis. La Cour ne peut pas prononcer de condamnation à la peine capitale”, a fait savoir la CPI dans un communiqué. A titre de rappel, le 26 juin 2024, la Chambre de première instance X a, à la majorité, déclaré Al Hassan coupable d’une partie des charges portées à son encontre concernant des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis entre le 2 avril 2012 et le 29 janvier 2013, à Tombouctou, dans le Nord du Mali alors sous le contrôle des groupes armés d’Ansar Dine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi ).
Kati-Bamako : Bientôt des expropriations
Après le lancement officiel par le chef de l’Etat en février 2024, les travaux d’aménagement en 2×2 voies de la section Bamako-Koulouba-Kati de la RR9, de la bretelle d’accès au Point G, de 7 km de voiries à Kati et de la section rond-point GMS-Samé-Kati, se poursuivent selon le ministère des Transports et des Infrastructures. Le département vient d’indiquer que la Commission nationale de délimitation, de recensement et d’évaluation des réalisations et aménagements à caractère immobilier situés dans l’emprise et les servitudes du site des travaux est désormais entrée en jeu depuis le mardi 22 octobre 2024. Dans ce cadre, le ministère dit compter sur la bonne compréhension des riverains pour la libération des emprises des tronçons de route concernés. “Les opérations ont pour objet d’identifier les personnes dont les propriétés et aménagements à caractère immobiliers sont affectés par le projet, en vue de leur indemnisation pour cause d’utilité publique”, justifie le ministère.
Rassemblées par
Oumou Fofana
Alassane Cissouma