Brèves : Education nationale : La mise en garde du ministère

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Face à la kyrielle de fausses informations sur une supposée prolongation des vacances scolaires jusqu’en janvier 2025, selon des fake news, le ministère de l’Education nationale est sorti de son silence pour brandir la menace des sanctions. Sans affirmer ni infirmer les dates distillées çà et là concernant la rentrée scolaire, qui reste officiellement maintenue au 4 novembre 2024, le département ministériel a déclaré qu’il “constate, de façon récurrente, que des communiqués lui sont attribués à tort”.

De ce fait, le ministère précise qu’il dispose de moyens réguliers de communication et qu’il prend à témoin l’opinion qu’il se réserve le droit d’entreprendre des poursuites à l’encontre des auteurs de ces faux communiqués.

Pupilles de la nation : 225 enfants bénéficiaires

Se référant à un rapport du ministre de la Santé et du Développement social, le conseil des ministres a adopté un projet de décret déclarant Pupilles de la nation en République du Mali. En application des dispositions de cette loi, le projet de décret, adopté, accorde le statut des Pupilles de la nation à 225 enfants.

Forts de ce statut, lesdits enfants bénéficieront, entre autres, de la prise en charge des frais de soins médicaux ou du ticket modérateur, la prise en charge des frais de scolarité au niveau de l’enseignement fondamental et secondaire, la prise en charge des frais d’apprentissage et de formation professionnelle, l’octroi d’une bourse entière de l’enseignement supérieur, le placement ou l’adoption en institution spécialisée.

A titre de rappel, la loi n°2016-058 du 27 décembre 2016 institue les Pupilles de la nation et les Pupilles de l’Etat en République du Mali en vue d’assurer la protection des enfants pouvant prétendre à l’une de ces qualités.

Télécommunications : Sursis pour Starlink

Dans le collimateur du gouvernement, le Kit Starlink avait été interdit au Mali par les autorités. Après quelques mois d’interdiction, la mesure vient d’être levée pour une durée de six mois.

Dans un communiqué du gouvernement, il a été indiqué que la suspension du Kit Starlink avait pour objectif, dans une première phase, de préconiser le démantèlement et l’interdiction des terminaux Starlink sur toute l’étendue du territoire national et dans une deuxième phase, d’examiner la faisabilité de l’utilisation légale dudit matériel au Mali afin d’avoir un ou des interlocuteurs officiels qui peuvent être contrôlés par les services nationaux.

Par la suite, toujours selon le gouvernement, plusieurs actions et missions ont été menées par l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes relativement aux procédures d’approbation de Starlink auprès des opérateurs de télécommunications détenteurs de licence, des fournisseurs d’accès Internet au Mali et des régulateurs sous régionaux.

Ainsi, les autorités étatiques indiquent que la levée de la suspension de l’importation, de la commercialisation des équipements de transmission et de communication Starlink s’inscrit dans le cadre de la mise œuvre des conclusions de ces missions. Ainsi, la mesure de levée d’interdiction autorise, pour une durée de 6 mois, l’importation et la commercialisation desdits équipements. “Cette période sera mise à profit pour mettre en place un cadre règlementaire et une plateforme d’enregistrement et d’identification de l’ensemble des utilisateurs et équipements Starlinks dans notre pays”.

CPI : Les mesures compensatoires pour Tombouctou

A en croire des informations publiées par la Cour pénale internationale (CPI), son Fonds au profit des victimes a remis des réparations collectives à la communauté de Tombouctou dans l’affaire Al Mahdi.

Au cours d’une mission conjointe avec des représentants du gouvernement malien à Tombouctou, ajoute la CPI, le Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale et ses partenaires ont pu remettre aux autorités de la ville et à l’ensemble de sa communauté une part importante des mesures de réparations collectives décidées par les juges dans l’affaire Ahmad Al Faqi Al Mahdi, et initier la dernière phase de ce processus de réparation qui doit prendre fin en décembre 2025.

Ces mesures, à en croire les mêmes sources, comportent notamment la construction d’un mémorial, la reconstruction d’un mausolée, l’extension du musée municipal et plusieurs éléments de protection du patrimoine. Le gouverneur de la région de Tombouctou, Bakoun Kanté, ajoute la CPI, a inauguré jeudi 3 octobre un monument à la mémoire des victimes des crimes commis par Ahmad Al Faqi Al Mahdi.

Cette œuvre mémorielle intitulée Louha, qui désigne en arabe la tablette coranique, a été érigée sur la place publique Diamane Hana. Elle symbolise la résilience de la communauté de Tombouctou face au crime dont elle a été victime en 2012. Pour répondre au préjudice économique résultant indirectement du crime d’Al Faqi Al Mahdi, les juges de la Cour ont également ordonné que des mesures socio-économiques soient prises pour en atténuer l’impact sur la population de la ville. Dans ce cadre, la fondation CIDEAL, également partenaire du Fonds au profit des victimes, accompagne 42 projets, sélectionnés parmi près de 150 à l’issue d’un processus participatif, pour un appui d’un montant global de 273 000 000 de F CFA.

Onze projets visent le renforcement de la cohésion sociale, quatre la protection de l’environnement, un de valorisation du patrimoine culturel, et vingt-trois l’appui aux secteurs productifs. Ces projets ont été lancés officiellement au cours de la mission, et dureront jusqu’en décembre 2025.

 

Rassemblées par

Alassane

 

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