Dans le cadre de la Semaine nationale de la liberté de la presse, la Maison de la presse, en partenariat avec l’ONG GRDR/Medias citoyens pour la paix et le vivre ensemble au Mali “Ben Kunafoni”, le consortium CCFD-Terre, ONG Azhar et GRDR a organisé un forum de deux jours sur les défis de l’environnement médiatique au Mali.
C’est le 1er vice-président de la Maison de la presse, Daouda Konaté, qui a procédé à l’ouverture de la cérémonie du forum, en présence du représentant du maire de la Commune II du district de Bamako, Assan Yalcoué, le représentant du consortium CCFD-Terre solidaire, les panelistes et les participants au forum.
Le paneliste, Mahamane Hamèye Cissé, a commencé par évoquer les lois et les règles qui régissent le métier au Mali, avant de parler de la déontologie que tous les journalistes doivent avoir surtout à un moment de crise comme celle que nous vivons aujourd’hui. Il n’a pas terminé ses propos sans parler du renforcement de capacité des jeunes pour donner une bonne information en temps réel.
Sadou A. Yattara s’est basé sur le cadre juridique et professionnel. Dans son intervention, il a précisé que les journalistes travaillent pour la population, c’est-à-dire donner la bonne information qui est un droit pour elle. Et en retour le journaliste contrôle les citoyens à travers son travail de tous les jours.
Le Mali a ratifié le droit d’accès à l’information, qui doit être inclusif. C’est-à-dire, chaque citoyen a droit à l’information, car notre pays a adopté une loi sur la question et le décret a été adopté.
Malgré l’adoption des textes, il y a toujours des obstacles notamment la mise en œuvre de ces textes ratifiés, a souligné M. Yattara. “Il y a également le manque de personnes ressources pour nous orienter et cela dans plusieurs de nos secteurs aussi bien public que privé”, a-t-il laissé entendre.
La question de l’aide à la presse a été évoquée par un journaliste. Le budget est toujours au niveau du gouvernement, les journalistes attendent.
Le second panel a porté sur l’amélioration de l’information de proximité. Mamadou Bocoum, président de l’Urtel, a fait un brillant exposé sur ce sujet. Il n’a pas manqué de rappeler à l’assistance que les informations ou activités de la localité où siège la radio ou l’organe sont prioritaires par rapport aux autres informations lointaines.
Le troisième panel, basé sur les médias à l’ère de la transition numérique, a été développé par le président d’Appel Mali, Modibo Fofana. Dans son exposé, il a expliqué comment maintenir son site et comment avoir une audience. Selon lui, il faut obligatoirement produire et varier les contenus.
Le dernier panel était en rapport avec l’actualité de notre pays. Il s’agit de médias et paix surtout en temps de crise. L’honneur est revenu une fois de plus à Sadou A. Yattara de décortiquer ce thème. Il a indiqué que les journalistes doivent être des militants de la paix pour assurer la quiétude.
Korotoumou Doumbia
(Stagiaire)