Dans le cadre de la Célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF) 2025, la Mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et le Groupe du Développement de l’Afrique (GDA) – Académie Globale Africaine du Genre en Afrique (AGGA) ont organisé ce jeudi 6 mars 2025 en présentiel et en ligne au siège de la MISAHEL, la première édition de la Rentrée Académique du Genre en Afrique (RAGA) 2025 » qui avait pour thème : « Les perspectives post-Beijing+30, Cap sur 2030 : cas du Sahel”.
Il y’a trente ans de cela la communauté́ internationale organisait la quatrième Conférence mondiale sur les femmes et l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing (1995). Trente après le Groupe du Développement de l’Afrique (GDA) – Académie Globale Africaine du Genre en Afrique (AGGA a décidé d’échanger sur leurs priorités et de renforcer les coopérations politique, technique, scientifique et pratique et aussi l’occasion de partager les expériences et de bâtir des approches conjointes pour relever les défis à l’horizon 2030 pour le cas du Sahel en organisant cette première rentrée académique du Genre en Afrique (RAGA) 2025.
En croire Kassoum COULIBALY, Expert Genre du GDA, cette RAGA 2025 va permette à des intervenant(e)s venant des pays du Sahel et de l’Afrique ont eu l’opportunité de donner l’espoir aux femmes et aux filles du Sahel et d’Afrique et ainsi assurer le leadership dans la région. Explique-t-il que l’Académie Globale du Genre en Afrique (AGGA) est un réseau de réflexion et d’action co-fondé par le Groupe du Développement de l’Afrique (GDA) afin de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, le développement international, la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde. C’est une communauté de penseurs et d’acteurs dans le domaine du Genre en Afrique.
Au cours de cette RAGA, les participants ont procédé́ à des examens approfondis de la mise en œuvre du genre en évaluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre et identifier les problèmes rencontrés ». Les examens ont également permis d’établir un bilan des réalisations, d’identifier les lacunes et les échecs, et de définir des stratégies afin d’y remédier. Ils doivent donner lieu à un engagement renouvelé́ et à des ensembles d’actions prioritaires clairs, et contribuer à mobiliser les moyens de mise en œuvre et les partenariats nécessaires, à appuyer l’identification de solutions et de bonnes pratiques et à promouvoir la coordination et l’efficacité́ des actions nationales, régionales et internationales. Les examens doivent permettre d’aligner et de créer des synergies avec les travaux sur le Programme genre 2030 et de dynamiser sa mise en œuvre favorable à l’égalité́ des sexes.,
Louis Cheick Sissoko, Président du Conseil Économique Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC), le thème du RAGA 2025 qui se focalise sur le Sahel est en droite ligne avec le thème de la 69eme session de la commission sur le statut des femmes (CSW 69) prévu dans quelques jours au siège ‘ONU. Car 30 ans après la Conférence mondiale sur les femmes de Beijing qui a marqué un tournant pour l’égalité des sexes nous devons faire le bilan de nos avancées et, surtout, identifier les limites… Pour lui, l’Union Africaine est en première ligne pour réaliser cela comme le témoigne l’adoption historique de la Convention de l’Union africaine sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles brillamment lors de son Sommet des Chefs d’état et en février dernier. Cette convention est une première pour notre institution africaine de par sa portée politique et juridique. Convaincu que l’égalité des sexes n’est pas seulement une question de droits humains, mais un levier fondamental pour le progrès économique, social et politique de nos sociétés.
Pour le Chef de Mission de la MISAHEL M Fulgence Zeneth cette Rentrée Académique du Genre en Afrique (RAGA) 2025 est un espace de réflexion et surtout d’action de la situation de la femme, de la jeune fille car nombreuses qu’elles sont, elles sont laissées au périphérique mais elles doivent être au cœur des débuts de prise d’engager et décisions pour changer les choses en Afrique……
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net