À travers une note circulaire du Ministère de l’Education Nationale publiée ce mercredi 29 mai 2024 et signée par son secrétaire général Issoufi Dicko en rapport aux examens de fin d’année scolaire par certains individus s’adonnant à des actes de sabotage à travers la publication, via les réseaux sociaux, de sujets ou de corrigés anciens ou nouveaux et, aussi, pendant la période de déroulement des examens.
Pour le ministère de l’éducation nationale de telles pratiques sont susceptibles de déconcentrer et de distraire les candidats. Elles sont de nature à jeter le discrédit sur leurs évaluations et à ternir l’image de l’école malienne. Elles tombent sous le coup de la cybercriminalité.
C’est pourquoi, face à cette situation, le ministre de l’Education nationale, en collaboration avec le Procureur du Pôle de Lutte contre la Cybercriminalité, tient à informer les candidats, les parents d’élèves et le personnel chargé de la gestion des centres d’examen que toute personne qui se rendrait coupable de telles pratiques, avant et pendant le déroulement des examens, sera poursuivie par les services compétents et mise à la disposition du Pôle de Lutte contre la Cybercriminalité.
Précise t’il qu’ils seront aussi concernées par des poursuites toutes les personnes qui se permettraient de créer des groupes sur les réseaux sociaux aux fins de diffuser des informations relatives aux examens. Les administrateurs, les membres de ces groupes et leurs visiteurs sont passibles des mêmes poursuites, conformément à la loi sur la cybercriminalité.
Pour tout fraudeur et saboteur de ces examens de fin d’année scolaire qui seront appréhendés, le Procureur du Pôle de Lutte contre Cybercriminalité s’en chargera du reste à travers une poursuite judiciaire.
Par ailleurs , le ministre de l’Education nationale en appelle au sens de la responsabilité de tous en créant des conditions équitables de compétition.
Bokoum Abdoul Momini/maliweb.net