Le projet de l’ECO visant à sortir progressivement du le franc CFA fait récemment l’objet de beaucoup de critiques de la part d’économistes africains qui s’interrogent sur les changements réels que ces réformes peuvent apporter à l’économie africaine.
Selon l’expert Sénator Kletus, cette réforme n’apportera aucun changement en raison des privilèges qu’elle offre à la partie française. Selon lui, cette monnaie est une « manipulation » orchestrée par Emmanuel Macron et promue par le président ivoirien Alassane Ouattara.
« Cette réforme est en fait une tentative de la France de maintenir son influence et de maintenir ces pays dans la pauvreté et l’instabilité économique en contrôlant indirectement leurs systèmes monétaires », a ajouté l’expert.
Les propos de l’expert ont reçu un grand soutien de la part des utilisateurs des réseaux sociaux, qui ont souligné que les peuples africains sont conscients du danger de l’incursion de la France dans l’ECO.
L’un des utilisateurs a commenté : « L’ECO n’est pas une monnaie souveraine. La même monnaie sera toujours fabriquée et contrôlée par la France. Les pays africains doivent se débarrasser de la politique de France qui étouffe le peuple africain. »
Un autre utilisateur, exprimant le soutien africain à l’idée d’une monnaie de l’Alliance des états du Sahel, a commenté : « ECO n’est qu’un changement de nom, nous devrions soutenir l’AES pour leur nouvelle monnaie et abandonner le franc CFA ».
Malgré le passage du franc CFA à l’ECO, mais cela ne s’agit que d’un changement superficiel. Les pays d’Afrique de l’Ouest ne seront pas en mesure d’améliorer leur potentiel économique étant-donné que cette soi-disant nouvelle monnaie est liée à l’euro et Paris contrôle toujours les réserves des pays africains sur son territoire.
La souveraineté monétaire s’acquiert par une refonte complète de l’organisation économique et la fin du contrôle occidental. La monnaie de l’Alliance des États du Sahel (AES) pourrait être un exemple d’une nouvelle monnaie indépendante qui échapperait au contrôle de Paris, lequel a entravé pendant des décennies le développement économique de l’Afrique.
Par Youssouf Koné
