#Mali : Vie de la Nation : L’ex-première dame Mariam Sissoko décédée à 80 ans

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L’épouse de l’ancien président de la République, le général Moussa Traoré, s’est éteinte mardi dernier à l’âge de 80 ans à Bamako. Mme Traoré Mariam Sissoko naquit le 4 novembre 1944 à Kati.

La Première dame du Mali de 1968 à 1991 est la fille d’Adama Sissoko et de Wali Diallo. Elle fut ses études primaires au Sénégal et en Côte d’Ivoire, avant de poursuivre son cursus scolaire secondaire en France et en Belgique. Elle est mère de cinq enfants. Auparavant, Mariam Sissoko exerça comme secrétaire bilingue (français-anglais) à l’ambassade du Mali en Tanzanie, à l’ambassade des États-Unis dans notre pays et au ministère de l’Éducation nationale.

Elle créa en 1974 l’Union nationale des femmes du Mali (UNFM), dont elle est restée la présidente d’honneur jusqu’en mars 1991. Elle était aussi présidente et marraine de plusieurs associations à caractère humanitaire et social, tels que le Centre de readaptation des handicapés physiques (CRHP), l’Institut des jeunes aveugles (IJA), l’Association des femmes commerçantes et entrepreneures du Mali (Afcem). Cette dame sensible au sort des couches vulnérables apportera un soutien important à la création de l’Association malienne de lutte contre les déficiences mentales (Amaldeme).

La défunte était très attachée à la terre et à l’agriculture. En effet, elle possédait une ferme de 214 hectares à Baguinéda, une commune rurale située non loin de Bamako. Là, l’ancienne Première dame produisait des céréales, des fruits et légumes. Dans la même localité, elle faisait de l’élevage et produisait du lait et de la viande.

À la chute du régime de son défunt mari en 1991, elle a été condamnée à mort en 1999, puis graciée en 2002 avec son mari par le président Alpha Oumar Konaré. En 1979, Mme Traoré Mariam Sissoko eut le prix Simba en récompense de ses nombreuses actions en faveur de la promotion sociale.

Namory KOUYATE

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3 COMMENTAIRES

  1. Comme tous pouvoirs maliens, elle a fait le bonheur de certains maliens, mais certainement aussi le malheur de certains autres maliens en vingt trois d’exercice, sans aucune équivoque. Qu’Allah ait pitié de son âme. Tous les hommes finissent un jour dans cette vie ici bas..

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