Le dimanche 26 mai 2024, s’est éteint l’ancien secrétaire général de la présidence de la République, ancien ministre et membre fondateur de l’Adéma/PASJ, Dr. El Madani Diallo.
n paraphrasant un illustre devancier, Oumar Cissé dit OC, ancien directeur général de Radio-Mali, je fais mien ce proverbe bien de chez nous : “Tout à une fin, rien ne dure éternellement. Si vous regarder le front de votre hôte à son arrivée ; le même regard contemplera inéluctablement le spectacle qu’offre la nuque de votre hôte à son départ. Tout ce qui commence finit”.
Mon propos ici n’est pas de faire le panégyrique du défunt, ni de revenir sur sa longue carrière professionnelle et politique empreints de dignité, de don de soi et d’humilité ? D’autres plus avertis s’en chargeront.
Ici et maintenant, le jeune journaliste que j’étais à l’époque de la libéralisation des organes de presse se fait le devoir de rendre un hommage mérité à un homme dont l’engagement patriotique, le sens aigu de la loyauté, le respect de la chose publique n’ont d’égal que la libre jouissance des droits et devoirs que confère le pluralisme démocratique dont il était un fervent défenseur.
D’un commerce agréable et d’une générosité intellectuelle reconnue (sa porte était ouverte à ses contradicteurs), l’ami de la presse en général ne laissait personne indifférent. Sa carrure et son humilité en imposaient à plus d’un. Jamais il n’a regardé un interlocuteur de haut, soit-il de modeste condition.
En réalité, Dr. El Madani Diallo pour les inconditionnels avait une philosophie du social connue et reconnue fondée sur le soutien discret et sans condition aux gens en souffrance qui l’approchaient.
Pour ma part, je me réjouirai toute ma vie d’avoir eu l’estime
la considération inaltérable d’un homme d’une si grandeur humaine. Que la terre lui soit légère. Amen !
Balla Tounkara, Journaliste