La phase nationale du dialogue inter-maliens pour la Paix et la réconciliation nationale a démarré lundi et se poursuivra jusqu’au vendredi au Centre Internationale de Conférences de Bamako (CICB). Initié par les autorités, l’objectif du dialogue est de contribuer à la restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du président de Transition, le Colonel Assimi Goïta.
La phase nationale des travaux du dialogue inter-maliens a débuté ce lundi à Bamako à travers une cérémonie riche en couleur marquée par la prestation d’entrée de la troupe de la Symphonie pour la Paix. Un tapis musical qui a touché toutes les aires culturelles du Mali reflétant ainsi la diversité culturelle et linguistique de notre pays. Initié par le président de la transition, l’objectif du dialogue est de contribuer à la restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale après la dénonciation de l’Accord d’Alger par le gouvernement de la transition.
La restauration de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, des mots qui sont ressortis dans les interventions des différentes personnalités qui se sont succédé sur le pupitre. D’abord, le maire de la commune III, Djiré Mariam Diallo, qui après avoir souhaité la bienvenue aux participants comme l’exige la tradition, a salué l’initiative du dialogue inter-maliens. « Au vu des résultats encourageants lors des précédentes phases du dialogue, on peut dire que l’espoir est permis », a précisé l’édile de la commune III.
Cette ultime étape du dialogue aura la chance de se pencher sur tous les rapports. Déjà, insiste-t-elle, toutes les délégations sont fières d’y participer et sont pleinement engagées à s’impliquer pour le développement de notre chère patrie à la recherche de la paix et de la cohésion nationale. « Aussi sommes-nous sûrs que des débats fraternels sincères sortiront des recommandations réalistes et pertinentes en vue d’une paix tant rêvée », espère la maire de la commune III.
Ensuite le président du comité de pilotage du dialogue inter-malien a évoqué la restauration de la paix et la cohésion nationale. Selon Ousmane Issoufi Maïga, les Maliens sont conscients des enjeux du moment, veulent un apaisement général, veulent en finir avec les conflits fratricides récurrents, voire chroniques, ont envie de se réconcilier, d’être remis au travail et de construire un pays de tous les possibles. Vêtu de grand boubou de couleur verte, symbole de l’espérance, l’ancien Premier ministre a indiqué que Dialogue s’est déroulé dans 763 communes dont 69 délocalisées pour des raisons diverses sans plus de détails, dans les 19 régions et le District de Bamako, dans 48 Ambassades et Consulats et cela sans incident.
La paix durable, l’apaisement des cœurs
Enfin, c’est autour du président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, de parler de la restauration de la paix dans notre pays. Ce qui, à ses yeux, ne peut se faire qu’à travers un dialogue franc, sincère et sans intermédiaire entre les maliens. D’où l’organisation de ce grand raout. Selon le Chef de l’Etat, le dialogue a obéi aux exigences liées à ses enjeux, à savoir : la paix durable, l’apaisement des cœurs et la mise en place des bases d’un développement dont les fruits devraient être profitable à toutes les Maliennes et à tous les Maliens.
Les participants au dialogue inter-maliens proviennent de l’ensemble des 19 régions administratives du pays, du district de Bamako, des représentants des institutions, des universitaires et des Maliens de la diaspora. Pendant cinq jours, ils vont discuter sur des thématiques concrètes ayant un lien direct avec tous les aspects de la vie socioéconomique et culturelle des Maliens, à savoir : Paix et Réconciliation nationale ; Question Politiques et Institutionnelles ; Économie et Développement ; Défense et Sécurité ; Géopolitique et Environnement international.
Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net