Mali : clap de fin pour la phase nationale du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale

2

La phase nationale du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale a pris fin, vendredi, à Bamako. Après cinq jours de travaux, les participants ont entre autres recommandé l’ouverture des négociations avec les groupes armés maliens et la prorogation de la transition de 02 à 05 ans. La cérémonie de clôture était placée sous l’égide du président de la transition, le Colonel Assimi Goita.

Clap de fin pour la phase nationale du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Initié par le président de la transition, le Colonel Assimi Goita, après la dénonciation de l’Accord d’Alger par le gouvernement, l’objectif recherché du dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale est la restauration de la paix, la Réconciliation nationale et la cohésion sociale par une appropriation nationale de la gestion de la crise malienne, sans interférence étrangère. « La finalité est de permettre au peuple malien de recourir aux mécanismes endogènes de prévention, de gestion et de règlement des conflits afin de trouver des solutions consensuelles aux problèmes qui assaillent notre pays », a précisé Boubacar Sow, le rapporteur général du comité de pilotage.

Après de cinq jours de travaux, les participants ont formulé et adopté par thématiques plusieurs recommandations et résolutions. Parmi celles-ci on peut retenir : Comprendre à l’opinion nationale que la seule action militaire n’est pas suffisante pour le retour de la paix ; Négocier avec les groupes armés. Ces deux recommandations illustrent un changement de paradigme au Mali puisque pendant longtemps, on a privilégié la seule solution militaire dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. Les participants se sont rendus compte que la seule réponse militaire préconisée jusqu’ici n’a pas permis de ramener la paix et la sécurité dans notre pays. D’où cet appel à l’ouverture d’un dialogue avec les groupes. Ce n’est d’ailleurs pas la première que les maliens réclament un tel dialogue.

Autres recommandations : la prorogation de la transition de 02 à 5 ans ; la relecture de la charte de la transition, Susciter la candidature du président de la transition, le Colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle ; Contrôler la ligne éditoriale des prêches par les religieux afin d’éviter la propagation des messages de haine ou susceptibles de créer un conflit entre les différentes tendances religieuse ; Interdire aux chefs religieux, aux chefs de village, de fraction et de quartier et aux responsables des Organisations de la Société Civile de s’engager dans le militantisme politique, etc. Au total, les participants ont formulé aux travaux de la phase nationale du Dialogue ont formulé et adopté 180 recommandations.

Mise en œuvre diligente et le suivi des recommandations

Dans son discours de clôture, le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta, a promis de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour la mise en œuvre diligente et le suivi des recommandations en gardant constamment à l’esprit la défense des intérêts vitaux du Mali. Il a par la même occasion tendu la main à tous ceux qui n’ont pas participé au dialogue afin qu’ils rejoignent les autres Maliens en vue de bâtir une paix durable, condition essentielle de tout développement.

Le Colonel Goita fait ainsi référence à la grande majorité de la classe politique, qui n’a pas participé au grand raout en raison de la suspension par son gouvernement des activités des partis politiques. Sera-t-il entendu ? Pas sûr. Il faut rappeler que les groupes armés du CSP n’ont pas aussi participé au dialogue. Ils ont tout simplement été exclus par les autorités en raison de leur opposition à l’intégrité du territoire nationale.

Il faut rappeler que la cérémonie de clôture a été marquée par la prestation de la troupe du Conservatoire Arts et métiers Multimédia Balla Fasséké Kouyaté qui ont proposé une danse contemporaine.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. On n’a pas besoin d’être un observateur avisé de la scène politique pour constater que les COLONELS PUCHISTES sont entrain de chercher une porte de sortie sachant que seule celle proposée par la CEDEAO et la communauté internationale est la seule issue.
    COMMENT FAIRE POUR SE CONFORMER AUX EXIGENCES DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE SANS RÉVÉLER LA CERTITUDE D’AVOIR MANIPULÉ LE PEUPLE MALIEN DURANT TOUT CE TEMPS?
    Un KOTEBA(théâtre populaire)est organisé pour espérer tromper la vigilance du peuple malien.
    Il s’agit de ce dialogue inter malien.
    L’AVENIR DU MALI SE DESSINE DANS LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES.
    Ça nous rappelle le dictateur GÉNÉRAL MOUSSA TRAORE.
    Ce dernier, au constat des effets de la gestion catastrophique de l’Etat après une décennie d’exercice du pouvoir, a été obligé de solliciter le FMI et la BANQUE MONDIALE.
    Des conditions drastiques ont été proposées pour bénéficier de la manne financière.
    MOUSSA TRAORE NE POUVAIT LES RESPECTER QUE S’IL DÉCIDE DE SE DEBARRASER DE LA MAFIA CONDUITE PAR SON ÉPOUSE.
    C’est à cause d’elle que MOUSSA TRAORE s’est débarrassé de KISSIMAN DOUNKARA et ses alliés.
    Ensuite est venu le tour du “frère” COLONEL YOUSSOUF TRAORE qui l’a aidé à trahir les autres pour satisfaire une femme.
    À cause de son épouse,MOUSSA TRAORE était incapable d’accéder aux exigences des institutions financières internationales.
    IL A PRÉFÈRÉ SE TOURNER VERS LES PÉTRODOLLARS DU MOYEN ORIENT.
    Eux aussi avaient une exigence:installer l’IDÉOLOGIE WAHHABITE.
    Ainsi le Mali est devenu, à partir du début des années 1980,le pays à partir duquel l’IDÉOLOGIE WAHHABITE s’est propagée à travers l’Afrique de l’ouest francophone.
    La première et la deuxième mosquée ont été construites à Bamako dans le quartier BADIALAN2.
    Le nom BABA CISSE est connu de tout le monde.
    Il est celui qui a converti MAHMOUD DICKO à épouser cette idéologie avant de l’amener étudier en arabie saoudite.
    Donc le terrorisme islamique a été inconsciement initié par la DICTATURE MILITAIRE au Mali.
    IYAD AG GHALLI a trouvé le terrain fertile après la fin de la rébellion de 1990.
    ASSIMI GOITA et ses camarades se trouvent dans la même position que MOUSSA TRAORE après avoir été manipulés par CHOGUEL MAIGA appuyé par les deux GÉNÉRAUX CRIMINELS RÉCIDIVISTES YAMOUSSA CAMARA ET IBRAHIM DAHIRU DEMBELÉ.
    Après avoir constaté qu’ils ne peuvent pas être aidés par POUTINE,les COLONELS PUSCHISTES se sont résolus à accepter les conditions des institutions financières internationales.
    MOUSSA TRAORE aussi avait accepté leurs conditions sans pouvoir l’appliquer expliquant son divorce avec trop de cadres très compétents parmi lesquels SOUMANA SACKO.
    On ne connaît pas d’abord les conditions imposées aux COLONELS PUSCHISTES, même si un vidéo man proche de CHOGUEL MAIGA a commencé en a parlé car le départ de ce dernier semble faire partie des conditions.
    LES RECOMMANDATIONS DU DIALOGUE INTER MALIEN NE PEUVENT PAS S’ACCORDER AUX CONDITIONS IMPOSÉES PAR LES INSTITUTIONS FINANCIÈRES INTERNATIONALES.
    C’est pourquoi c’est un KOTEBA qu’on vient d’assister.
    Les COLONELS PUSCHISTES, comme MOUSSA TRAORE, vont subir les colères de la population, s’ils refusent les conditions qui ne sont destinées qu’à faire respecter la souveraineté du peuple malien.

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!