La prochaine Assemblée nationale du Mali, une chambre basse conformément aux réformes apportées par la nouvelle loi fondamentale, n’excédera pas 153 élus parlementaires, soit 6 sièges seulement de plus que l’ancien hémicycle. La pléiade de chefs-lieux de cercle issue de la réorganisation administrative ne se sera donc pas traduite dans les mêmes proportions de représentations parlementaires. Les attentes ont été notamment déjouées par l’élévation spectaculaire du degré de représentativité et de la circonscription électorale des futurs députés, qui passe du niveau cercle à la dimension régionale. Le nombre de parlementaires connaîtra toutefois une hausse avec l’avènement d’une chambre haute avec 70 autres membres au total, selon nos sources. La tendance, selon toute vraisemblance, est à la réduction du coût institutionnel puisqu’il nous revient, de sources concordantes, que la législation y afférente dispose en même temps sur les proportions de rémunération des futurs législateurs. En effet, la loi organique en question revoit drastiquement à la baisse le traitement retenu par les membres du CNT en leur faveur et qui a fait polémique jusqu’à sa validation par la Cour constitutionnelle. Tandis que le membre du Conseil National de Transition coûte plus de 2 millions au contribuable – en fonction de ses responsabilités -, les futurs élus quant à eux ne toucheraient pas plus de 1,6 millions selon la nouvelle législation en gestation.
La Rédactiion