Si « on ne change pas une équipe qui gagne », celle qui fait du surplace doit être revisitée.
Les attentes du peuple sont tellement grandes que tout le monde rêve aujourd’hui bruyamment d’un mieux-être.
En effet, depuis l’amorce de la Transition, tous les Maliens avaient misé sur un remodelage de l’action gouvernementale. Cela tarde à être une réalité. Au même moment, des ministres sans résultat probants continuent de parader au sein de l’équipe, comme pour dire que tout va bien. Alors que tout le monde sait que rien ne va.
En effet, en dehors du secteur stratégique de la défense et de la sécurité, qui a enregistré quelques succès, sous la vision éclairée des Généraux Assimi Goïta et Sadio Camara, divers domaines socioéconomiques stagnent. C’est le cas de l’Economie et des finances, de l’Energie, du Commerce, des transports, de l’environnement, de l’Education où les Maliens ne voient pas d’amélioration.
C’est ainsi que la pénurie du courant électrique demeure préoccupante, avec la disponibilité de l’énergie électrique est limitée sur 5 ou 6 heures de temps par jour Idem pour le domaine du commerce et de l’industrie, où la vie chère bat son plein, avec des denrées de première nécessité aux prix exorbitants. Alors que le gouvernement s’était engagé à rendre les denrées de consommation accessibles aux consommateurs.
A cela s’ajoute les routes du pays dans un état de dégradation avancée, sans compter le pays touché par de graves inondations, sans rentrée scolaire, etc. Tout cela ne semble inquiéter les membres du gouvernement concernés par ces domaines quasiment sinistrés
C’est pourquoi des voix s’élèvent légitimement pour appeler le chef de l’Etat à insuffler du sang neuf au gouvernement. Il s’agit d’envisager une modification d’envergure à l’action gouvernementale, pour lui permettre d’être plus efficace. Il faudra même, analysent de nombreux observateurs, évincer le Premier ministre, qui semble ne pas avoir la maîtrise de ses troupes. Tant, il s’inscrit plus dans le discours politicien que dans les actions de développement et de construction du pays.
En clair, pour donner des chances d’améliorer le quotidien des Maliens, le président de la Transition et ses frères d’armes doivent changer de cap au gouvernement. Ils devront prendre des mesures draconiennes d’évaluation des ministres sortants dans le but impulser une nouvelle méthodologie de travail à tout l’exécutif.
Boubou SIDIBE /maliweb.net
C’est dommage de voir une équipe qui ne pense qu’à ses propres éléments, nous sommes dans quel pays? Il faut aussi penser aux autres parties du peuple malien, sinon nous allons directement vers la catastrophe. Une équipe très bizarre qui semble venir d’une autre planète de l’univers.
“…où la vie chère bat son plein, avec des denrées de première nécessité aux prix exorbitants. Alors que le gouvernement s’était engagé à rendre les denrées de consommation accessibles aux consommateurs….”
SI VOUS COMPTEZ SUR LES AUTORITES POUR SUBVENTIONNER LES PRODUITS AGRICOLES DU DESERT DU MAROC, ALORS QU’AU MALI, IL YA TELLEMENT DE TERRE QUE MEME DANS LES CONCESSION CERTAINS ONT DES JARDINS POTAGER, VOUS VOUS METTEZ LE DOIT DANS L’OEIL.
LES MALIENS NE CESSERONT JAMAIS DE SE PLAINDRE, ALORS QU’ILS VIVENT LES MEME SITUATIONS QUE LE BURKINA ET LE NIGER : CES DERNIERS, AU LIEU DE “TROP PARLER”, TRAVAILLENT DURE…